22 décembre 2006

JM Awards 2006 : Indie-girl (vote du public)

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Comme toute bonne cérémonie de récompenses à la con, les JM Awards ne dérogent pas à la règle et ont leur prix spécial du public. Allez, je vous propose de voter pour l'indie-girl 2006 parmi 13 prétendantes qui ont fait l'actualité de 2006. Pour voter, laissez juste un petit commentaire. Que chaque visiteur joue le jeu ! Le gagnant passera une nuit avec l'indie-girl 2006. Si c'est une gagnante, on trouvera un arrangement ;)

Rose Dougall (The Pipettes)
Pourquoi on avait pas des pipettes comme ça en chimie au lycée ?














Patience Hodgson (The Grates)
Un modèle de trampoline qui nous vient d'Australie.

















Neko Case
The New Pornographer ?

















Maya von Doll (Soho Dolls)
La petite poupée de Soho.

















Lily Allen
Souris Lily, souris.

















Laura-Mary Carter (Blood Red Shoes)
La rookie de la liste.

















Kate Jackson (The Long Blondes)
Le charme à l'anglaise...

















Juanita Stein (Howling Bells)
Une des plus belles voix de 2006.

















Joanna Newsom
Son harpe a bien de la chance ;)

















Emily Haines (Metric)
La fille la plus occupée en 2006 (Metric, Broken Social Scene, Emily Haines And The Soft Skeleton).











Karen O (Yeah Yeah Yeahs)
Prix Jacques Dessange de la plus belle coupe au bol.














Eleanor Friedberger (The Fiery Furnaces)
Accessoirement petite amie d'Alex Kapranos.

















Beth Ditto (The Gossip)
La personne la plus cool en 2006 selon NME. Parce qu'il en faut pour tous les goûts...
















Bonnes vacances/fêtes à tout le monde et rendez-vous en 2007 !

20 décembre 2006

Concerts en 2006

En venant à Londres en début d'année 2006, il était évident que j'allais profiter au maximum de la phénoménale quantité/qualité des concerts de la capitale anglaise, certainement la meilleure ville du monde pour la musique. Mais j'avoue que je ne m'attendais pas à devenir autant accro, au point d'en abuser presque (mais on peut abuser des bonnes choses, il n'y a pas de mal n'est ce pas !). Il y a tellement de groupes ou artistes à voir qu'on ne sait plus où donner de la tête. En fait, tous les soirs, il doit bien y avoir au moins deux concerts d'intéressant ! En faisant le bilan en cette fin d'année, je me suis apercu que j'ai tout de même vu 56 concerts et 130 groupes/artistes différents ! Voici un petit récapitulatif chronologique...

Février
12. The Paddingtons + Dogs + Humanzi @ Koko
18. The Strokes + Adam Green + 747s @ Apollo Hammersmith

Mars
06. Franz Ferdinand + Placebo + The Kooks @ Koko
19. The Dead 60s + The Rifles @ Astoria

Avril
12. Mando Diao @ Elbow Room Islington
13. The Insomniac's Ball @ SeOne : Art Brut + British Sea Power + Mando Diao + Vincent Vincent and The Villains + White Rose Movement
20. Adam Green + Jeffery Lewis @ Scala
21. Kaiser Chiefs + Graham Coxon @ Alexandra Palace

Mai
09. The Fiery Furnaces + Scissors for Lefty @ King's College
12. The Rakes + The Young Knives @ Shepherd's Bush Empire
15. Hard-Fi + Billy Bragg @ Brixton Academy
18. The Shins + Dungen @ Koko
19. The Decemberists + Radar Bros @ Koko
23. Metric + You Say Party! We Say Die! @ Madame Jojo's
27. The Automatic + Six Nation State + New Moscow @ Mean Fiddler

Juin
17. Foo Fighters + Motorhead + Queens of the Stone Age + Angels and Airwaves @ Hyde Park
19. The Flaming Lips + Orson + Mojave 3 @ Koko
21. Wireless Festival @ Hyde Park : The Strokes + Belle and Sebastian + The Raconteurs + Dirty Pretty Things
23. Metric @ Koko
28. Death Cab For Cutie + Viva Voce @ Brixton Academy
29. London Calling Festival @ Koko : !!! + Mando Diao + Metro Riots + Komakino + Pull Tiger Tail

Juillet
03. The Pipettes + The 1990's + The Young Playthings @ King's College
11. Ben Harper @ Apollo Hammersmith
14. Pink Grease + Objects @ Camden Barfly
15. Red Hot Chili Peppers + !!! @ Earl's Court
17. The Gossip + Jai Alai Savant + Comanechi @ King's College
21. Hot Club de Paris + Blah Blah Blah @ Camden Barfly
25. The Shys + Stations @ Dublin Castle

Août
05. The Sunshine Underground @ The Lock Tavern
15. Voxtrot + Sunny Day Sets Fire + Das Wanderlust @ Madame Jojo's
19. V Festival @ Hylands Park, Chelmsford : Radiohead + Beck + Keane + Art Brut + Bloc Party + The Magic Numbers + The Divine Comedy + Rushmore
22. The Grates + The Hot Puppies @ The Metro Club
23. Franz Ferdinand + Tapes'n'Tapes @ The Forum

Septembre
01. Fête du melon @ Jouels : Brain Damage + Kaophonic Tribu + Boom Club
05. Ben Kweller + Kate Nash @ Dingwalls Camden
08. Subsource @ Ginglik Club
13. The Subways + Larrikin Love + The Milk Teeth @ Shepherd's Bush Empire
30. Dirty Pretty Things + The Nudes @ Camden Proud Gallery

Octobre
05. Babyshambles + The Holloways @ Brixton Academy
09. The Heights + The Natives + The Rank Deluxe @ Camden Barfly
10. Howling Bells + Indigo Moss + Emmy The Great @ ULU
13. The Others + Humanzi @ Islington Academy
14. The Hells + Future of the Left + Headless + The Vichy Government @ Buffalo Bar
17. The Long Blondes + The 1990's + The Sugars @ Mean Fiddler
18. The Cooper Temple Clause + Battle @ Koko
26. The Good The Bad And The Queen + Jamie T + Young Tiger @ Roundhouse

Novembre
01. Razorlight + The Like + The Boy Least Likely To @ Wembley Arena
02. The Spinto Band + Tiny Dancers @ ULU
05. Calexico + Beirut @ Roundhouse
09. Soho Dolls + The Rivers + Eight Legs @ Camden Barfly
21. Muse + The Noisettes @ Wembley Arena
23. Juliette and The Licks + Larrikin Love + The Films @ ULU
25. The Insomniac's Ball 2 @ SeOne : The Young Knives + Art Brut + The Sunshine Underground + The Rumble Strips + Blood Red Shoes + Pink Grease + The Blood Arm + Foals
26. The Brian Jonestown Massacre + The Clientele @ Astoria
29. Albert Hammond Jr + The Pierces @ Scala

Décembre
03. Dirty Pretty Things + Mando Diao + Larrikin Love @ Brixton Academy

Parmi les meilleurs souvenirs, je dirais Adam Green, The Strokes, Muse et le concert mémorable de Dirty Pretty Things à la Proud Gallery, sans compter les festivals (ah Radiohead et Beck...).
Howling Bells, Art Brut et Beirut se sont bien débrouillés aussi. Je rajouterai pour finir The Good The Bad And The Queen, The Rakes, Ben Harper et bien sûr les incontournables Franz Ferdinand et The Decemberists. Bref, il y a eu beaucoup de bons trucs...

Pour ce qui est des découvertes de petis groupes que je ne connaissais pas au moment où je les ai vu, j'ai beaucoup aimé The 1990's et Scissors for Lefty.

Enfin, niveau déception live, The Shins et The Dead 60's n'ont pas été à la hauteur.

Ca a été calme en décembre, ce le sera encore en janvier 2007, par contre février s'annonce comme un mois très très chargé avec notamment Arcade Fire, The Decemberists, Bloc Party, Regina Spektor, The Rapture et bien d'autres de prévus...

18 décembre 2006

Dirty Pretty Things @ Brixton Academy

>> Dirty Pretty Things @ Brixton Academy, London, 03/12/2006
>> Support from Mando Diao and Larrikin Love


Deux mois après leur mémorable mini-concert à la Proud Gallery de Camden, j'avais de nouveau rendez-vous avec les Dirty Pretty Things pour un concert d'un autre genre. Des 100 m2 de la petite salle de la Proud Gallery, on passait en effet à la Brixton Academy, l'une des toutes plus grandes salles de Londres, berceau des concerts rocks.

Pour leur première partie, il y avait également de quoi se réjouir puisque Larrikin Love et Mando Diao étaient de la partie. Une soirée assez commune pour moi puisque j'avais déjà vu chacun des trois groupes au moins deux fois cette année.

Larrikin Love ont été les premiers à entrer sur scène et je n'ai encore une fois pas été déçu de leur prestation. Ils sont jeunes, ils ne se prennent pas la tête, ils ont leur style et tout ca rend plutôt bien, en tout cas en concert. Les quelques écoutes que j'ai pu avoir de leur premier album qui vient de sortir semblent confirmer que ce groupe a un certain talent !

Alors qu'il jouait le même soir un peu plus tôt dans une petite salle de l'autre côté de Londres (vers King's Cross), les Suèdois de Mando Diao étaient bien à l'heure pour assurer la suite et promouvoir leur dernier album, sorti un peu dans l'anonymat. Ils ont surtout joué des chansons de celui-ci et le public était donc pas vraiment réceptif. Heureusement, ils ont terminé avec quelques uns de leurs meilleurs titres mais le mauvais son n'a pas aidé à éviter une prestation assez décevante dans l'ensemble. Leur dernier album est d'ailleurs lui aussi assez décevant...

La soirée s'est donc ensuite terminée avec Dirty Pretty Things qui ont bien assuré, s'appuyant sur les nombreuses bonnes chansons que comportent leur premier album, ainsi que deux ou trois des Libertines. Carl Barat était en pleine forme, tout comme le batteur Gary Powell et surtout Didz Hammond qui a fait un petit bain de foule pour finir.
S'il devait y avoir un successeur aux Libertines, c'est bien eux. Leur musique est simple, peut-être pas très originale mais d'une efficacité énorme. En concert, dans une salle comme la Brixton Academy, ca ne pouvait que donner un bon résultat !

14 décembre 2006

Albert Hammond Jr @ Scala

>> Albert Hammond Jr @ Scala, London, 29/11/2006
>> Support from The Pierces


Quand il a annoncé avant la sortie de son premier album que certaines chansons le composant avaient été proposées puis refusées par son groupe, The Strokes, Albert Hammond Jr avait de quoi nous inquiéter un petit peu. Et pourtant, après plusieurs écoutes, il faut bien avouer que le guitariste des Strokes nous a livré un très bon premier album solo avec quelques perles comme Back To The 101 ou Call An Ambulance, un de mes albums préféré de cette fin d'année même. Forcément, il y a une influence Strokes derrière mais dans son ensemble, cet album est plus pop/folk et n'a pas grand chose à voir avec le dernier album de sa troupe.

Après une tournée en début d'année avec les Strokes pour promouvoir "First Impressions Of Earth", Albert Hammond Jr enchaînait donc avec une deuxième tournée en solo, avec pas mal de dates en Angleterre, quelques unes en France et beaucoup aux States. Le concert avait lieu dans la petite salle du Scala où j'avais déjà eu l'occasion de voir Adam Green auparavant.

La première partie a été assurée par The Pierces, groupe folk New-yorkais emmené par deux soeurs chanteuses aussi charmantes l'une que l'autre, et leur musique l'était tout autant. Pas besoin de chercher bien loin pour comprendre pourquoi The Pierces est en première partie d'Albert Hammond Jr : l'une des filles est sa copine.

Puis c'était donc au tour d'Albert. On le sentait joyeux, tout simplement content d'être là. Cette tournée en solo doit lui rappeller le bon vieux temps (qui n'a pas vraiment duré longtemps en fait) où il jouait dans des petites salles avec ses potes des Strokes. C'est aussi pour lui l'occasion de goûter au fait d'être le deader d'un groupe. En arrivant, il nous dit "Bonjour je m'appelle Albert Hammond Jr et je vais vous jouer quelques chansons", prend sa guitare et le concert est lancé.

Il nous jouera tout l'album et quelques inédits (peut-être même une reprise, je sais pas, apparemment il avait fait une reprise de Guided by Voices dans un des concerts précédents) mais le problème c'est que son album il est très court. Donc au bout de 40 minutes, c'était déjà terminé. Bon, on lui en veut pas car on sait très bien qu'il n'a qu'un album sous la main et qu'il va bien revenir pour un rappel. Et bien non, le rappel ce sera pas pour cette fois, pourtant c'était pas faute d'avoir gueulé pour qu'il revienne. Je trouve ça un peu dommage, il aurait pu faire une chanson des Strokes ou autre chose mais non, rien. C'est pas un Strokes pour rien ! Mais bon, on est tout de même reparti avec une bonne impression et avec le sentiment d'avoir passé un bon moment. Albert, tu peux nous refaire d'autres albums solos, il n'y a pa de problème !

12 décembre 2006

The Brian Jonestown Massacre @ Astoria

>> The Brian Jonestown Massacre @ Astoria, London, 26/11/2006
>> Support from The Clientele


Comme à peu près tout le monde, j'ai connu The Brian Jonestown Massacre grâce au film Dig!, documentaire qui suivait de 1997 à 2002 le parcours du groupe californien ainsi que celui de leurs anciens amis, les Dandy Warhols. S'en suivait l'écoute de quelques uns de leurs nombreux albums (10 au total plus 2 EP quand même) qui s'avéraient être plutôt bons, dans un style psychedelic rock avec d'autres nombreuses influences.

Mais quand on a vu DiG!, c'est avant tout les performances live du groupe qu'on a envie de voir, juste parce qu'il y a de fortes chances qu'il se passe quelque chose d'innatendu, même s'il semble qu'ils se soient un peu calmés. BJM a en effet acquis une belle réputation en matière de sabotage de concerts, bagarres, et autres diverses distractions. Le sulfureux Anton Newcombe, fondateur et compositeur du groupe, n'y est pas pour rien à chaque fois... Autour de lui, les membres ont beaucoup bougé et il reste pas grand chose de ceux qui étaient là aux premiers pas du groupe.

Après une première partie fort plaisante de The Clientele, groupe d'indie pop londonien qui connaît plus de succès de l'autre côté de l'atlantique que sur leurs terres, les nombreux musiciens de The Brian Jonestown Massacre prenaient place sur scène, avec Newcombe portant un genre de bonnet péruvien. Il aura seulement suffit d'attendre la fin de la première chanson pour que ce dernier commence à s'en prendre à l'un des guitaristes sur la droite, lui reprochant je ne sais quoi, probablement de mal jouer. La querelle durera pratiquement tout le concert avec une engueulade soutenue vers la fin.

A part ca, BJM nous a livré une set-list de chansons très instrumentales, souvent allongées, parmi lesquelles se sont glissés quelques chansons plus rock ainsi qu'un joli duo avec une chanteuse qui venait d'on ne sait où. C'était aussi assez marrant de voir Joel Gion, le percutioniste et plus fidèle compagnon de Newcombe, placé au devant de la scène, tel le leader du groupe, et qui passe tout le concert à taper sur un tambourin en faisant une gueule d'attardé. A la fin du concert, alors que tous les autres membres avaient quitté la scène, Anton Newcombe restait seul pendant quelques minutes, prostré, essayant de produire quelques bruits, dans son monde, et un peu bourré peut-être. Sans compter ce qu'il avait pris avant, il a tout de même enfilé une bouteille de vin pendant le concert tandis que ses deux partenaires de droite ont descendu une demi-bouteille de whisky.

Le amateurs du groupe semblent eux aussi être des alcooliques puisqu'en sortant, on voyait à peine le sol tellement il y avait de canettes de bières par-terre ! Au final, le concert est un assez bon souvenir, ce qui prouve que The Brian Jonestown est avant tout un groupe talentueux.

09 décembre 2006

JM Awards 2006 : pré-sélection des chansons

Suite de la pré-sélection des JM Awards avec les chansons. Parce qu'il y a plus de chansons que d'albums et parce qu'il est plus facile de faire une bonne chanson qu'un bon album, la liste est forcément plus longue. Le classement Top 10 viendra plus tard. Voici donc, dans l'ordre alphabétique, mes 40 chansons préférées en 2006.

The 1990's - You're Supposes To Be My Friend
Albert Hammond Jr - Back To The 101
Arctic Monkeys - I Bet You Look Good On The Dancefloor
Band Of Horses - The Funeral
Beirut - Postcards From Italy
Ben Kweller - Magic
Calexico - Cruel
Cassius - Toop Toop
The Concretes - Chosen One
The Decemberists - Yankee Bayonet (I Will Be Home Then)
Dirty Pretty Things - Bang Bang You're Dead
Emilie Simon - Fleur De Saison
The Fiery Furnaces - I'm Waiting To Know You
Final Fantasy - This Lamb Sells Condos
The Good The Bad And The Queen - Herculean
The Gossip - Standing In The Way Of Control
Guillemots - Trains To Brazil
Hot Chip - Over And Over
I'm From Barcelona - We're From Barcelona
Justice Vs Simian - We Are Your Friends
The Killers - When You Were Young
Klaxons - Atlantis To Interzone
The Knife - Marble House
The Kooks - Ooh La
The Long Blondes - Weekend Without Makeup
Midlake - Roscoe
Muse - Knights of Cydonia
Peter Bjorn And John - Young Folks
Primal Scream - Country Girl
The Raconteurs - Steady As She Goes
The Rapture - Get Myself Into It
Razorlight - In The Morning
Regina Spektor - Fidelity
Scissors For Lefty - Ghetto Ways
The Spinto Band - Oh Mandy
The Strokes - You Only Live Once
Sufjan Stevens - Sister Winter
Voxtrot - Soft & Warm
Yeah Yeah Yeahs - Gold Lion
The Young Knives - Weekends And Bleak Days (Hot Summer)

Rendez vous en fin d'année ou début d'année prochaine pour les JM Awards.

PS : j'ai mes tickets pour Arcade Fire début 2007 ! Yeah !

06 décembre 2006

The Insomniacs Ball 2 @ SeOne

>> The Insomniacs Ball 2 @ SeOne, London, 25/11/2006
>> The Young Knives, Art Brut, The Sunshine Underground, The Rumble Strips, Blood Red Shoes, Robots In Disguise, Pink Grease, The Blood Arm, Foals...


Après avoir participé à la première édition en avril dernier, il n'était pas question de rater le festival The Insomniacs Ball 2 qui réunissait encore une fois une sélection des meilleurs nouveaux groupes, de la scène anglaise principalement. Comme la première fois, ca se passait pendant toute la nuit dans l'immense boîte SeOne, habituellement réservé aux soirée hip-hop et R'n'B, ses 4 salles et ses 3000 personnes de capacité. Ce soir là, c'était la communauté indie de Londres qui avait pris rendez-vous du côté de London Bridge.

Arrivés vers 21h30, nous nous sommes dirigés vers la scène principale pour aller voir Blood Red Shoes, duo mixte, comme les White Stripes, à la différence près que c'est la fille à la guitare et le mec à la batterie. L'impression fut assez bonne dans l'ensemble : du rock assez décousu avec de bons riffs de guitares sur lesquels se posent délicatement la voix de Laura-Mary Carter, et celle de Steven Ansell par moments.
En attendant The Blood Arm qui passait une heure après, c'était l'occasion d'aller découvrir d'autres groupes et notamment Foals, mélange pop/disco house du meilleur effet qui rendait en tout cas très bien en live. On est aussi aller jeté un coup d'oeil à The Rumble Strips mais je me souviens pas vraiment ce que ca donnait. Ca devait donc pas être mémorable.

Les choses sérieuses commencaient réellement ensuite avec The Blood Arm, connu par tous (même en France paraît-il) pour son tube Suspicious Character ("I like all the girls and all the girls like me..."). Leur performance fut très énergique avec un chanteur en pleine forme qui adorait les bains de foule, chantant même une chanson assis par-terre au mileu du public, toute la foule l'imitant, et nous, juste à côté de lui.

Juste après The Blood Arm, enchaînement direct avec The Sunshine Underground qui jouait dans la salle principale. Comme à The Lock Tavern 3 mois avant, j'ai vraiment accroché à leur style, savant mélande de rock/punk/funk qui donne envie de ne pas rester en place (en bref, de bouger son corps). Va falloir que je me décide sérieusement à écouter leur album qui est sorti il y a peu.

Après un passage éclair par Pink Grease (vu récemment au Barfly), on revenait sur la grande scène pour le gros morceau de la soirée : Art Brut, de retour après avoir assuré la première édition. Troisième fois pour moi cette année, troisième fois dans un festival, et toujours aussi bon ! Ils sont tout simplement très fort et notamment Eddie Argos, le fantasque chanteur qui a lui aussi fait un petit bain de foule.

Enfin, pour finir la soirée, The Young Knives ont investi la scène en tant que headliners (même si pour moi les headliners étaient Art Brut...). Ils sont un peu molassons en live mais possèdent quelques titres très efficaces tels que l'excellent Weekends And Bleak Days (Hot Summer) ou encore The Decision et She's Attracted To. Pendant ce temps là, jouaient Robots In Disguise et j'aurai peut-être mieux fait d'y aller faire un tour si j'avais su.

Les concerts étaient finis mais pas la soirée, il était 3h30. Tout le monde s'était regroupé dans la salle du milieu (et ses canapés fort apréciables) qui n'abritait pas de scène. Cela faisait un bon regroupement de loques humaines, complètement incapables de continuer la fête, crevés d'avoir enchaîné plus de 5h de concerts, et nous ne dérogions pas à la règle... A mon retour, il a même fallu que le chauffeur de bus me réveille au terminus...

Lien : voir ma chronique sur l'album The Blood Arm - Lie Lover Lie

05 décembre 2006

Juliette And The Licks @ ULU

>> Juliette And The Licks @ University of London Union, London, 23/11/2006
>> Support from Larrikin Love and The Films


Je suis pas particulièrement fan de leur musique, mais j'avais entendu parler de la réputation de Juliette And The Licks en concert, très énergique semblait-il. Avec Larrikin Love qui assurait la première partie, cela faisait une raison de plus de se rendre dans la petite salle de l'University of London Union, au lendemain de Muse à la Wembley Arena...

Le groupe Juliette And The Licks a vu le jour il y a trois ans sous l'impulsion de Juliette Lewis, actrice holywoodienne plus ou moins connue que vous avez peut-être eu l'occasion de voir dans Tueurs Nés ou Kalifornia notamment. Elle a depuis complètement quitté les plateaux de tournage pour se consacrer uniquement à sa nouvelle passion qu'est le rock. Pour son dernier album sorti cette année, elle s'est même entourée de Monsieur Dave Grohl qui assurait la batterie.

Le premier groupe de la soirée se nommait The Films (et non pas The Film, groupe Bordelais), un énième groupe de rock anglais sans grand intérêt (ni avenir) qui possédait un peu tous les clichés du groupe anglais de base.
Puis ce fut au tour de Larrikin Love qui, eux, possèdent justement une dose d'originalité et de fraîcheur qui fait souvent défaut aux groupes anglais, en mélangeant avec brio punk, reggae, ska et folk. Le groupe est emmené par Edward Larrikin qui semble sortir du collège et qui, comme on l'entend dans l'une des chansons (Downing Street Kindling), s'en prend à son pays ("England has nothing more to offer me") et aimerait venir vivre en... France.

Pour finir la soirée, Juliette And The Licks ont donc comme prévu mis le feu. C'était du jamais vu, Juliette Lewis était complètement déchaînée, bougeait dans tous les sens et pouvait pas rester en place plus d'une seconde sur scène. Le fait que ce soit leur dernière date de l'année à Londres et l'une des dernières de leur tournée leur a certainement ajouté aussi un peu d'excitation. Deux slams à son actif dans la soirée dont un dernier à la fin du concert assez mémorable après lequel elle a pris un petit bain de foule.

Au final, une soirée assez mouvementée donc qui prouve que la musique ne fait pas tout dans un concert et c'est justement bien l'intérêt d'un concert par rapport à écouter un CD ou regarder un DVD.

01 décembre 2006

JM Awards 2006 : pré-sélection des albums

Le rite du blogueur
En attendant la grande cérémonie des JM Awards à la fin de l'année au Earl's Court Exhibition Centre (télévisée sur JM Channel), je vous livre en exclusivité une pré-sélection de 30 des meilleurs albums sortis en 2006. Comme tout blogueur sympa qui se respecte, je prépare en effet mon Top 2006 et avant de donner un ordre, voici une liste d'albums qui pourraient en faire partie. Tel Anelka avant chaque coupe du monde, certains ne seront donc pas retenus pour la liste finale tandis que de nouveaux petits jeunes pourraient faire leur apparition à la dernière minutes. Cannavaro a eu le ballon d'or en 2006 (c'est fou comme on peut faire un parrallèle avec le foot à chaque fois !) donc on peut aussi s'attendre à tout pour l'album de l'année.

Une succession difficile...
Disons le clairement : il semble bien que 2006 ne nous aura pas apporté autant de bonnes surprises que 2005 même s'il y a de quoi dénicher quelques perles. 2005 avait été il est vrai une année exceptionnelle avec les inévitables Arcade Fire et Sufjan Stevens mais également une floppée d'autres excellents disques avec The Decemberists (de retour en 2006), Of Montreal, Okkervil River, My Morning Jacket, The National, The New Pornographers, Hal, Bright Eyes et Architecture In Helsinki pour ne citer qu'eux.
La scène britannique n'avait pas été en reste non plus avec de très bons nouveaux petits élèves comme Bloc Party, Hard-Fi, Kaiser Chiefs, The Magic Numbers, Art Brut, Maximo Park, Editors, The Subways, The Rakes ou encore The Paddingtons, ainsi que des confirmations avec Franz Ferdinand, Anthony And The Jonhsons ou The Coral. Au milieu de tout cela, on trouvait également du bon du côté de groupes comme Queen Of The Stone Age ou Syd Matters (oui, il fallait bien que je cite un français quand même). Bref, nos oreilles avaient été gâtées...

Et en 2006, donc...
Ca fait quelques mois que je me dis que l'album de l'année est pour bientôt et il n'arrive toujours pas. Nous arrivons en décembre, ca devient inquiétant. Mais peut-être fais-je le difficile après cette formidable année 2005. Car il y a tout de même de quoi se réjouir aussi en 2006. Malheureusement, je suis de ceux dont les trucs du genre Joanna Newsom ou Comets On Fire, qui vont à coup sûr truster les premières places dans les Tops 2006, n'excitent pas plus que ça donc il faut remplir avec autre chose.
C'est toujours le même problème : en fin d'année, on s'apercoit qu'il nous manque plein de choses à écouter, notamment quand on découvre les autres classements qui commencent à sortir ici et là. Alors on écoute, en précipitation, souvent, et on tombe parfois sur des perles dont on avait pas entendu parlé 3 jours avant alors que l'album était sorti au début de l'année ! Faute de temps, il y en a qui devront attendre 2007 pour atteindre nos oreilles...
Car la liste que je vous livre ne contient comme vous pouvez le comprendre que les albums qui sont passés sur ma platine (ou plutôt qui ont été lu par la tête de lecture de mon disque dur, ce qui est moins poétique).

La liste, dans l'ordre alphabétique :
Albert Hammond Jr - Yours To Keep
Arctic Monkeys - Whatever People Say I Am, That's What I'm Not
Band Of Horses - Everything All The Time
Beirut - Gulag Orkestar
Belle & Sebastian - The Life Pursuit
Ben Kweller - Ben Kweller
Calexico - Garden Ruin
The Decemberists - The Crane Wife
Dirty Pretty Things - Waterloo To Anywhere
El Perro Del Mar - El Perro Del Mar
Final Fantasy - He Poos Clouds
The Fratellis - Costello Music
Guillemots - Through The Windowpane
Hot Chip - The Warning
Howling Bells - Howling Bells
Isobel Campbell And Mark Lanegan - Ballad Of The Broken Seas
The Kooks - Inside In Inside Out
Lily Allen - Alright, Still...
The Long Blondes - Someone To Drive You Home
Midlake - The Trials of Van Occupanther
Muse - Black Holes and Revelations
Neko Case - Fox Confessor Brings The Flood
Peter Bjorn And John - Writer's Block
Razorlight - Razorlight
Regina Spektor - Begin To Hope
The Spinto Band - Nice and Nicely Done
The Strokes - First Impressions Of Earth
TV On The Radio - Return To Cookie Mountain
Yeah Yeah Yeahs - Show Your Bones
Yo La Tengo - I Am Not Afraid Of You And I Will Beat Your Ass

Pas encore écoutés et susceptibles de faire partie de ce classement : Sufjan Stevens, Tom Waits, The Hold Steady, The Dears, The Isles, The Rapture, The Mars Volta, Built To Spill, Espers...

A bientôt pour la suite !

28 novembre 2006

Muse @ Wembley Arena

>> Muse @ Wembley Arena, London, 21/11/2006
>> Support from The Noisettes


Depuis le temps que j'attendais de les voir, je ne pouvais pas rater l'occasion qui se présentait à moi d'aller au concert de Muse pour leur tournée suite à la sortie de leur quatrième album, "Black Holes And Revelations". Pour leur passage à Londres, ils avaient pris place pendant trois soirs de suite dans l'immense Wembley Arena et le show s'annoncait explosif comme le présageait les différentes critiques élogieuses de leurs performances ainsi que les différentes récompenses qu'ils avaient pu avoir.

Après une première partie assez mauvaise du groupe The Noisettes, c'était au tour de Muse pour deux heures de show, car plus qu'un concert, c'est bien un show qu'ils nous ont livré.
Dès le départ de la première chanson (Take A Bow), la foule se compresse sur une bonne dizaine de mètres vers l'avant de la scène, on est tout de suite plus serré ! Matthew Bellamy est en grande forme, il en fait toujours un peu trop mais c'est pour ça qu'on l'aime ! Et il faut bien avouer que même si je ne m'y connais pas trop, il semble être un très bon guitariste et arrive à sortir des sons assez incroyables avec son instrument.

Il ne faut pas attendre longtemps pour entendre New Born, mon titre préféré certainement, où l'excitation monte encore d'un cran dans le public. Ca continue encore dans la folie avec des titres comme Assassin ou Plug In Baby avant une petite pause pour la balade Soldier's Poem.
La scène possède un écran géant immense à l'arrière mais le plus impressionnant reste certainement le genre de pyramide inversée tapissée d'écrans qui s'ouvre et se referme et dans laquelle se trouve le batteur avec son instrument. Le jeu des effets et des lumières est tout simplement fabuleux, du jamais vu en ce qui me concerne.

Sur une balade, Matthew demande à tout le monde d'allumer son téléphone portable et de le lever en l'air. Dans l'immense salle de Wembley, le résultat était vraiment probant. Après les briquets, les portables, vive la technologie !
Muse n'hésite pas à modifier les chansons par rapport au CD ou à les allonger, ce qui change des groupes dont on a l'impression d'écouter le CD en concert. Sur un long final d'un titre, Matthew écrase un ampli sur sa guitare puis y monte dessus tout en bougeant alors que la guitare continue de produire du son. Une façon de jouer de la guitare avec les pieds... Il la récupère ensuite avant de la balancer par terre. Je savais que ca arriver à Muse de bousiller du matos, et à vrai dire, ca m'a toujours fait marrer de voir ça :)

Le meilleur était cependant pour la fin. Sur Bliss, d'énormes ballons (au moins 2m de diamètre je dirais à peu près) ont été jeté dans le public qui s'est fait un malin plaisir de s'amuser avec puis de les crever un à un, les trois membres de Muse attendant que cette tâche soit finie pour débuter la chanson suivante. Mais selon moi le grand moment du concert a été le final avec Knights Of Cydonia, leur dernier single. Sur CD, j'avais pas été plus enthousiasmé que ca par cette chanson mais en live, c'est quelque chose ! Ecoutez cette chanson, mettez le son de votre chaîne à fond et imaginez ce que ca peut donner en concert vers le début de la 4ème minute de la chanson...

Ce concert a donc tenu toutes ses promesses. J'aime beaucoup les concerts intimistes dans les petites salles mais un show comme celui qu'a fait Muse ne peut que rendre mieux dans une grande enceinte comme Wembley Arena. En plus d'avoir une musique qui prend toute son ampleur en live, Muse produit un spectacle étonnant et jouissif qui n'a que peu d'équivalent dans le monde. Le NME, fidèle à lui même, titrait "The greatest show on earth" la semaine dernière en couverture...

Setlist
Take A Bow
Hysteria
New Born
Butterflies & Hurricanes
Assassin
Map Of The Problematique
Plug In Baby
Soldier's Poem
Invincible
Supermassive Black Hole
Forced In
Time Is Running Out
Starlight
Stockholm Syndrome
Citizen Erased
Bliss
Hoodoo
Knights Of Cydonia

25 novembre 2006

Soho Dolls @ Camden Barfly

>> Soho Dolls @ Barfly, Camden, London, 09/11/2006
>> Support from The Rivers and Eight Legs


Un petit concert de plus au Barfly de Camden avec au programme les Soho Dolls. Le groupe est composé de ce qui semble être deux soeurs, Maya von Doll, au chant, et Ana Doll au clavier (absente ce soir là), accompagnées par un guitariste et un bassiste (à gauche sur la photo, oui nous aussi on a eu du mal à s'apercevoir que c'était un mec), et jouent de l'électro glam rock. Ils ont acquis une petite notoriété grâce notamment à leur chanteuse, comment dire... très sexy, et qui n'hésite pas à afficher ses avantages en live. Pour être honnête, c'était aussi une source de motivation pour aller les voir...

Mais heureusement, ils ne se reposent pas que sur ça et arrivent à faire quelques bonnes chansons avec des influences très électro. Sur scène, la chanteuse utilise tous ses charmes pour séduire le public (elle finit le concert un peu moins vêtue qu'au début...) mais le fait d'une manière qui passe bien et ne tombe pas dans le vulgaire. Au final, même si j'irai tout de même pas jusqu'à acheter leur prochain CD, leur prestation aura été plutôt satisfaisante, notamment pour un petit groupe comme celui là, et en comparaison avec ce que j'avais déjà pu voir au Barfly précédemment.

En première partie, on a eu droit aux groupes The Rivers et Eight Legs qui, sans être franchement mauvais, restent dans la catégorie de groupe de rock anglais de base qui va pas chercher bien loin.

23 novembre 2006

Calexico @ The Roundhouse

>> Calexico @ The Roundhouse, Camden, London, 05/11/2206
>> Support from Beirut and A Hawk And A Hacksaw


Un peu plus d'une semaine après The Good The Bad And The Queen, retour à la magnifique salle The Roudhouse pour un concert qui promettait avec Calexico en tête d'affiche. Ce jour là cependant, rarement un groupe en première partie n'avait autant porté d'intérêt. Ce groupe là, c'est Beirut, le petit phénomène qui s'est fait connaître en grande partie grâce à internet. La salle était déjà pleine bien avant qu'il commence, à croire que certains étaient plus venus pour Beirut que pour Calexico.

Beirut est en fait le projet d'un petit génie américain de 20 ans, Zach Condon, qui, depuis l'age de 15 ans, bricole de la musique dans sa chambre. Depuis un petit voyage en Europe dans les balkans, les influences musicales d'Europe de l'Est sont gravées dans ses compositions. Quand on entend le résultat, le moins que l'on puisse dire est qu'il ne manque pas de talent, surtout quand on sait qu'il a tout fait tout seul. Pour sa première tournée, il jouait à Londres l'une de ses toutes premières date en Europe et était accompagné d'un orchestre avec une multitude d'instruments.

Beirut n'a pas failli à sa tâche, loin de là. Leur performance a été ennivrante et a conquis un public qui en avait déjà eu pour son argent alors que Calexico n'était pas encore entré en scène. Joyeuse et terriblement entraînante, leur musique fait parfois aussi penser à Yann Tiersen et mélange de multiples influences allant des folklores d’Europe de l’Est aux musiques tziganes en passant par le jazz manouche, et avec un brin de folk américain. Un mélange pour le moins détonnant !

Après ca, on était déjà comblé, oubliant presque qu'on était venu pour voir Calexico ! Le sextet a continué sur la même vague pour prolonger notre plaisir. Ils ont alterné avec brio les chansons aux fortes influences mexicaines et l'indie-rock, traduisant l'eclectisme de leurs albums. Pour finir, les membres de Beirut sont venus les rejoindre sur scène (et ca faisait du monde !) pour un final grandiose d'une dizaine de minutes.

A noter qu'avant Beirut, le groupe A Hawk and a Hacksaw avait démarré la soirée mais nous sommes malheureusement arrivés trop tard...

20 novembre 2006

Un an, déjà...

Il n'y a pas si longtemps, je me demandais bien quel était l'intérêt d'un blog. Ma vision était certes limitée car pour moi un blog était synonyme de "page web du jeune sympa sur skyblog". Puis le fait de partir en VIE en Angleterre m'a donné envie de raconter mon expérience, d'où la création de ce blog.

Aujourd'hui, il faut bien avouer que je me suis bien pris au jeu. Cela fait tout juste un an que ce blog a été créé, sous cette mystérieuse URL dont seuls certains peuvent comprendre le sens, et 69 messages (non j'ai pas fait exprès) ont été publiés depuis.
Comme vous avez pu le remarquer, le blog a pris une direction très musicale depuis quelques temps même si je n'oublie pas de poster quelques messages d'ordre plus généraux de temps en temps. Je trouve en effet que le web et plus particulièrement les blogs sont un très bon moyen pour découvrir et faire partager la musique.

Bref, ca va faire un an que je suis en Angleterre, que le temps passe vite, surtout quand on a plus ses vacances d'étudiant... Un an, le temps de faire un premier bilan aussi. Si j'avais respecté la date de fin de mon VIE, je serais en ce moment déjà revenu en France (ou ailleurs) mais force est de constater que la vie londonienne est excitante et cela m'a donné envie d'y rester encore.
Il faut dire que ma boîte m'a bien aidé en me proposant un CDI il y a deux mois (au départ, mon poste était prévu à Paris mais j'ai réussi à les convaincre de rester à Londres !), mettant fin prématurément à mon VIE avec des avantages financiers non négligeable par rapport à ce dernier...

Il faut être venu voir pour savoir ce qu'est Londres car c'est une ville qui n'a pas d'équivalent en Europe. C'est vivant, cosmopolite, culturel et dégage une ambiance sympa et agréable. Londres n'est pas vraiment une ville anglaise mais plutôt une ville qui appartient au monde entier et c'est aussi ca qui est vraiment intéressant : pouvoir si facilement rencontrer des gens qui viennent des quatre coins du monde !
Ce que j'aime également dans Londres, c'est son extravagance. Voir des gens, filles ou mecs, habillés n'importe comment avec un look unique au monde, ca va me manquer quand je retournerai en France...
Les soirées déjantées, les pubs pleins à rabord, les rues du centre ville remplies de gens bourrés à 3h du mat, etc... sont autant d'autres points qui caractérisent cette ville et qui font que je m'y plaît actuellement.

Quand on rencontre quelqu'un à Londres, une des premières questions que l'on lui pose ou qui nous est posée est "How long have you been in London ?". Londres est en effet remplie de jeunes entre 20 et 30 ans du monde entier qui sont plus ou moins de passage, pour quelques mois ou quelques années. J'ai l'impression que c'était encore hier que je répondais "2 months" à cette question. Aujourd'hui, je réponds "1 year", j'espère quand même ne jamais répondre 10 ans, ce serait inquiétant d'avoir survécu autant de temps chez les rosbeefs... A vrai dire, un départ serait plutôt envisagé pour l'an prochain...

19 novembre 2006

The Spinto Band @ ULU

>> The Spinto Band @ University of London Union, London, 02/11/2006
>> Support from Tiny Dancers


Comme le confirme la programmation du festival des Inrocks 2006 qui a pris l'habitude de sélectionner les meilleurs jeunes pouces, The Spinto Band est certainement l'une des révélations de l'année. Pourtant, même si les membres du groupe semblent sortis d'un casting pour une feuilleton américain de jeunes collégiens sympas, le groupe a (selon Wikipedia) dû attendre son cinquième album depuis 1998 (bonne chance à celui qui cherche à écouter les quatre premiers...) pour se faire connaître. Et celui-ci est un charmant disque d'indie-rock avec des perles comme Oh Mandy ou Crack The Whip.

Le concert se déroulait dans la salle de l'University of London Union et ses bars plus que sympatiques (si vous saviez ce que j'envie les étudiants anglais...). La première partie était assuré par le groupe Tiny Dancers qui a plus que convaincu avec ses influences très pop californienne et ses accoutrements folkloriques.

Sur scène, The Spinto Band dégage une énergie et une fraîcheur étonnante qui fait plaisir à voir. On sent que les membres sont là pour s'éclater, sans se prendre la tête, et pour donner un bon moment au public. Ils aiment bien aussi utiliser toutes sortes d'instruments comme la mandoline et, plus étonnant, le kazou sur Brown Boxes.
Lors du rappel, on a grandement apprécié la reprise de Mr Blue Sky de Electric Light Orchestra. C'est dommage que ca soit si rare d'entendre des reprises en concerts, je trouve que les groupes devraient le faire plus souvent. Même s'ils se sont plutôt bien débrouillé, ca ne valait cependant pas la même reprise qu'avait joué The Decemberists quand je les avais vu à la Boule Noire à Paris.

13 novembre 2006

Razorlight @ Wembley Arena

>> Razorlight @ Wembley Arena, London, 01/11/2006
>> Support from The Like and The Boy Least Likely To


Si Razorlight n'a qu'une faible notoriété en France, c'est une toute autre chose de l'autre côté de la manche. Il faut dire que le groupe répond à beaucoup de critères dont les britanniques raffolent. Une pop bien anglaise aux mélodies simples pour commencer, et un chanteur charismatique issu de la génération "Libertines" qui n'hésite pas à ouvrir sa gueule et dire des conneries. Au final, leur deuxième album éponyme truste encore les charts quatre mois après sa sortie et le deuxième single extrait de l'album, America, a été n°1. Heureusement, être en haut des charts n'est pas synonyme de musique commerciale ou merdique comme en France et leur album est tout simplement très bon.

Pour la première fois, c'était l'occasion pour moi d'aller à la Wembley Arena, la plus grande salle de Londres (avec Earl's Court) qui se trouve juste à côté du nouveau stade de Wembley qui est assez impressionnant et magnifique.
La première partie a été bonne avec The Boy Least Likely To et surtout The Like, trio féminin talentueux avec une chanteuse à la voix si particulière mais si belle.

Le batteur de Razorlight entre le premier en scène et commence à jouer seul. Dès les premières notes, on reconnaît l'excellent In The Morning puis Johnny Borrel et ses autres acolytes rejoignent la scène. Le concert est lancé.
Une chanson plus tard, c'est au tour de Golden Touch d'y passer puis le groupe passe en revue pratiquement tout leur dernier album avec notamment America pendant laquelle Borrel, seul avec sa guitare, conquit le public tout entier. Il faut dire que le personnage est un vrai show-man, digne successeur d'un Mick Jagger (enfin peut-être pas quand même, je m'enflame un peu). On pourrait dire qu'il en fait parfois un peu trop mais cela fait aussi son charme.

Pour le rappel, Borrel revient comme à son habitude torse-nu et Razorlight finit avec Stumble And Fall puis Somewhere Else, que tout bon connaisseur attendait en conclusion. Pour leur plus gros concert jamais réalisé, Razorlight n'a pas déçu, loin de là. Leur performance, très énergique, aura largement été à la hauteur. In the morning, you know you will remember a thing...

Lien : voir ma chronique sur l'album Razorlight - Razorlight

08 novembre 2006

The Good The Bad & The Queen @ The Roundhouse

>> The Good The Bad & The Queen @ The Roundhouse, Camden, London, 26/10/2006
>> Support from Jamie T and Young Tiger


Avant de vous commenter ce concert, il faut d'abord que je vous explique comment je suis arrivé à me procurer une place. Pendant cinq jours, la BBC organisait un genre de festival culturel (musique, cinéma, photographie...) nommé Electric Proms qui se déroulant à Camden, dans les nombreux sites culturels que ce quartier héberge. L'affiche était assez alléchante avec notamment The Who (enfin, ce qu'il en reste), James Brown, Fatboy Slim, Guillemots, The Raconteurs, Kasabian, The Zutons, Jamiroquai, et donc The Good The Bad & The Queen. En tout, 67 artistes étaient au programme, la plupart des affiches étant retransmises sur la BBC.

Vu la vitesse à laquelle étaient partis les billets, je n'avais réussi à avoir que deux pauvres tickets pour Jet. Cependant, vu que ca se passait dans la toute petite salle du Barfly, ca aurait pu être sympa. En Angleterre, il y a un site qui permet de tout faire (trouver un job, un apart, une femme, faire la vaisselle, etc...), et notamment de vendre et racheter des billets, c'est gumtree. Mon idée était donc la suivante : essayer de me débarasser des deux places que j'avais qui ne m'excitaient pas trop pour en acheter d'autres pour un autre concert, mieux. Et pour une fois (je suis pas comme ca normalement, je suis un jeune sympa honnête), se faire une marge car ca coûte cher de racheter des billets.

J'avais acheté mes billets 15 pounds les deux, revendus... 60 pounds. Voilà, ca c'est fait. Maintenant, trouver des places pour The Good The Bad & The Queen... La plupart des places se revendaient entre 40 et 60 pounds l'unité, ca faisait un peu cher puis en scrutant le site régulièrement, je suis tombé sur une annonce à 15 pounds, soit même pas la face value ! Premier à avoir répondu, premier servi et me voilà donc parti pour faire un concert bien mieux et en plus en gagnant de l'argent, elle est pas belle la vie !

Pour revenir à la musique, The Good The Bad & The Queen est le nouveau projet du petit génie qu'est Damon Albarn (Blur, Gorillaz). Et on peut dire qu'il s'est bien entouré puisqu'autour de lui, on retrouve Paul Simonon, le bassiste des Clash, Simon Tong, ancien guitariste de The Verve et de Gorillaz, et le batteur Tony Allen, le tout produit par Danger Mouse (membre de Gnarls Barkley, producteur de Gorillaz). Une dream team en somme. Leur premier single, Herculean est sorti le 30 octobre dernier tandis que l'album est prévu pour janvier 2007. Bien que le groupe avait fait 3 mini-concerts pour s'échauffer, celui-ci faisait figure de première mondiale. La set-list programmée était tout simplement leur futur album en entier.

Le concert se déroulait dans la salle The Roundhouse, une salle mythique des années 60 et 70 qui a été complètement rénovée pour une réouverture en juin dernier, 23 ans après sa fermeture. Et il faut bien avouer que la salle est vraiment très belle : ronde, comme son nom l'indique, avec une charpente et un plafond entièrement en bois et des murs en brique.

Tout le public venu à ce concert ne savait pas trop à quoi s'attendre vu qu'à part le single, personne n'avait pu écouter le groupe. Cependant, Herculean était prometteur, et surtout, avec Damon Albarn aux commandes, on était assez confiant. C'est dur de se faire une idée quand on entend une musique pour la première fois. Mais là, il semblait que tout le monde était d'accord pour dire qu'on assistait à un truc de grande qualité.

Même si c'est pas évident, la style semble être une extension de Gorillaz, le fait que Danger Mouse soit à la production n'y étant probablement pas pour rien. En fait, il est difficile de dire à quoi ca ressemble car c'est nouveau, plus théatral, et mélange allègrement dub, rock des 60's, et même du flamenco. Le piano est également très présent.
Pour en avoir une meilleure idée, voici la description de The Good The Bad & The Queen avec les mots de Damon Albarn :
"I love the idea that it has to be something that hasn't been heard before. It's really nice just to be playing without click tracks, to be concentrating on fresh music and not relying on any kind of sort of back catalogue. An I've always wanted to play to the Roundhouse."

Damon Albarn était plus en forme que jamais, vêtu d'un cotume noir et d'un chapeau. Il faut dire qu'avec les concerts de Gorillaz, il n'avait pas trop l'occasion de se lâcher. Paul Simonon était lui habillé tel un mafioso des années de prohibition à Chicago, ce qui le placait bien dans l'ambiance du décor qui contenait une grande toile suspendue sur laquelle était peinte une ville sombre et obscure.

Vers la fin du concert, un rappeur libanais du nom de Eslaam Jawaad est venu collaborer le temps d'une chanson que l'on retrouve sur la face B du single Herculean.
En somme, il semble bien que l'on ait assisté à quelque chose de très spécial. Ce concert était vraiment un moment unique avec une musique unique dans un lieu unique. The Good The Bad & The Queen n'obtiendra probablement pas le succès commercial de Blur ou de Gorillaz car peut être moins accessible mais, dans un style différent, il semble bien que le niveau atteint soit aussi élevé.

La première partie n'avait pas été déplaisante non plus avec Young Tiger et Jamie T. Le premier, de son vrai nom George Brown et du haut de ses 86 ans, était accompagné de septs autres musiciens et faisait son retour sur scène après un petit break de... 50 ans !
Jamie T est lui un nouveau venu de 20 ans et son style musical est assez difficile à définir, entre le rap et rock. Il est un peu le penchant masculin de Lily Allen par son jeune âge, sa fraîcheur et son style peu commun.

05 novembre 2006

Un samedi à Oxford

Ca ne fait pas de mal de sortir de Londres parfois donc il y a deux semaines, je suis allé faire un petit tour à Oxford, la célèbre ville étudiante anglaise. C'est assez proche de Londres puisqu'il ne faut qu'une heure de train pour s'y rendre.
Au premier abord, la ville semble petite. Il y a tout de même 130 000 habitants même si on a l'impression que c'est pas plus grand que Rodez (LA référence). Parmi tous ces habitants, il doit y en avoir au moins 1/3 qui sont étudiants et un autre tiers qui vivent grâce aux étudiants.

Après être passé à l'office de tourisme pour nous renseigner, nous avons suivi un tour des universités que l'on nous a conseillé. La ville est vraiment calme et charmante, on y sent une atmosphère reposante. Elle est tout de même très touristique et on a dû croiser 2 ou 3 classes de collège françaises venus faire une petite excursion.

Le quartier des universités est rempli de beaux bâtiments historiques et assez vieux mais très bien entretenus. On a un peu l'impression de se balader dans une ville d'une autre époque à certains moments.
Le problème c'est que le jour où on est venu, c'était le "graduate day" donc la plupart des universités n'étaient pas ouvertes au public mais on a quand même réussi à s'incruster quelques fois vu qu'il suffit d'avoir une tête d'étudiant pour entrer (mais il faut cacher son appareil photo par contre ;). Ce qui était marrant, c'est qu'on a vu les diplômés avec leur cape noire et leur chapeau carré. Je trouve ça assez marrant comme tradition et puis ça marque l'évènement, plus qu'en France en tout cas où je n'ai rien senti de spécial au moment de recevoir mon diplôme à vrai dire...

Le soir, on est resté dans la ville, s'étant dit qu'avec tous ces étudiants, ca devait bien bouger. Et bien, comment dire... c'était mort de chez mort ! Difficile de croiser un étudiant dans la ville, peu de pubs, une ambiance de petite ville calme en bref. Donc deux solutions : soit les étudiants font leurs fêtes privées dans leur universités, soit ils rentrent tous chez eux le week-end.

Au final, cette petite journée était bien sympa. La prochaine destination sera Cambridge, l'autre célèbre ville étudiante anglaise.

31 octobre 2006

The Cooper Temple Clause @ Koko

>> The Cooper Temple Clause @ Koko, Camden, London, 18/10/2006
>> Support from Battle


Découverte récente en ce qui me concerne, The Cooper Temple Clause sont pourtant présent sur la scène anglo-saxonne depuis plus de quatre ans et sont sur le point de sortir leur troisième album ("Make This Your Own"). Ils ne font cependant pas partie du moule "groupe de rock anglais qui joue du rock anglais" mais font plutôt dans le post-hardcore (merci wikipedia !). On m'en avait dit du bien sur scène alors quand j'ai vu qu'ils allaient revenir pour une nouvelle tournée, j'ai écouté à quoi ça ressemblait. Il n'a pas fallu attendre la fin du CD pour que je me décide à acheter les tickets. Le concert se déroulait dans la fameuse salle du Koko que je commence à bien connaître.

Ce groupe est typiquement le genre de groupe à voir en concert car ils jouent une musique qui rend beaucoup mieux en live qu'en CD. Leur son dégage une puissance énorme et les différents effets et expérimentations avec leurs nombreux instruments sont saisissants.

Après une première partie du concert assez tranquille, The Cooper Temple Clause ont ensuite mis les bouchées double, enchaînant leurs meilleurs titres avec quelques nouvelles chansons très énergiques. La polyvalence est de rigueur au sein du groupe, aussi bien au niveau des instruments que du chant, puisque deux autres membres en plus de Benedict Gautrey (le chanteur et guitariste) ont chanté le temps de deux chansons. Mais c'est bien la voix de ce dernier, entre Kelly Jones (Stereophonics) et Liam Gallagher (Oasis), qui donne le plus de sensations.
Le concert s'est terminé sur le très bon Who Needs Enemies? avec un public complètement agité. Au lendemain de The Long Blondes, ce concert était dans un style complètement différent mais tout aussi bon. S'il n'y avait qu'une chanson à écouter pour découvrir le groupe, je vous conseille New Toys.

En première partie, le groupe Battle ne nous a pas enthousiasmé plus que ça...

27 octobre 2006

Histoires de coloc, suite...

Depuis deux semaines, notre appartement est nettement plus propre. Non, nous n'avons pas engagé de femme de ménage, nous avons juste deux nouvelles colocataires. Vu que le contrat de location que nous avions signé au départ s'est terminé début octobre et que deux de mes anciens colocs avaient envie de bouger, John et moi avons donc eu besoin de recruter deux nouvelles personnes.

En Angleterre, il y a un site qui permet de tout faire : Gumtree. La plupart des gens qui cherchent une colocation passent par ce site du coup j'ai passé une annonce dessus. Je n'ai pas compté le nombre de réponses mais on a du en avoir entre 30 et 40 tout de même, ce qui demande une certaine organisation et du temps pour répondre, fixer une heure de RDV, etc... Une quinzaine est venu visiter l'apart et passer un petit casting, un truc que j'avais toujours eu envie de faire. Et en effet, c'est assez marrant de voir défiler les gens, leur poser des questions, etc...

Au départ, on avait pas vraiment de préférence puis il s'est rapidement avéré que prendre deux filles serait un choix judicieux. La raison est simple : si on prend un seul mec, alors on prend qu'une seule fille et du coup elle voudra pas forcément vivre avec 3 mecs donc on se retrouverait à 4 mecs, autant dire que l'apart ne ressemblerait pas à grand chose en quelques jours.

Le casting terminé, on a fait notre petite liste de préférence. Et donc au final, on a choisi une grèque et une anglaise. Tout va bien, on les fait se rencontrer, elles fournissent les références plus ou moins dans les temps (oui, j'ai oublié de dire que notre putain de proprio nous mettait la pression tous les jours et nous menacait de nous virer de l'apart, je rentre pas dans les détails car c'est une histoire compliquée), ça passe bien, toussa... Une semaine avant d'aménager, on fixe un RDV pour signer le contrat, une bonne chose de faite !

Ca ne pouvait pas être si facile bien sûr... La veille de signer le contrat, Katie, l'anglaise, nous envoie un texto "Désolé mais je vais pas venir finalement". Pardon ? Est-ce que tu te foutrais pas de notre gueule par hasard ?
Et là on est un peu dans la merde. Vu qu'il faut absolument signer le contrat le lendemain pour des raisons de temps (papiers administratifs, toussa...), on a trois solutions : trouver un nouveau coloc en un jour, payer le loyer à 3 ou chercher un autre apart. J'envisageais sérieusement la solution numéro 3 à vrai dire...

Puis John m'appelle et me dit "Hey, une fille va venir visiter l'apart dans une heure". Il avait en fait contacté une fille qui avait envoyé un email bien trop tard vu qu'on avait laissé l'annonce en ligne. La fille vient, visite. Elle est tout de suite OK pour aménager et surtout elle correspond à nos critères et peut fournir tous les papiers pour le proprio! Et en plus, elle s'appelle... Katie ! C'est limite si on aurait pu ne même pas prévenir le proprio ! Finalement, après discussion, on arrive à convaincre le proprio et on signe le contrat le lendemain !
Un coup de chance monstrueux en somme ou comment trouver une coloc cool (oui car il faut dire qu'on a vu passer quelques boulets quand même lors de nos visites) en seulement une heure !

Voilà, une sacré aventure et pas mal de stress au final. La coloc est resté multi-nationale et même multi-continentale puisque je me retrouve avec un anglais, une greque et une australienne. Plus de Richard (candidat à l'homme le plus crade et bordélique du monde) donc plus de vaisselle qui reste crade pendant une dizaine de jours et une maison qui reste (à peu près) propre. Manque plus qu'à leur faire comprendre qu'elles doivent nous faire la cuisine et tout ira bien ;)

Photo : le message sur notre frigo actuellement...

25 octobre 2006

The Long Blondes @ Mean Fiddler

Photo : James Looker
>> The Long Blondes @ Mean Fiddler, Tottenham Court, London, 17/10/2006
>> Support from The 1990s and The Sugars


The Long Blondes est l'un de mes coups de coeur du moment. A l'image des Pipettes, ce groupe semble sorti d'une autre époque, mais pas vraiment la même que les filles de Brighton. Là, il faut plutôt s'orienter vers les années 80 avec des influences telles que Blondie, même si la pop des 60's est elle aussi parfois présente. Signés sur le célèbre label Rough Trade, The Long Blondes sont comme leur nom l'indique une bande composée de... trois brunes et deux mâles venus de Sheffield. Leur premier album, "Someone To Drive You Home", sort le 6 novembre prochain et il se pourrait bien que leur renommée traverse la manche.

The Long Blondes savent aussi soigner leur image. Ainsi, leurs pochettes font très 60's et le groupe véhicule un look "glamorous punk" (selon wikipedia...) très vintage, notamment incarné par l'adorable Kate Jackson, la chanteuse, toujours un foulard autour du coup.
Leur musique est simple et possède des mélodies et refrains très efficaces, dansants et entraînants. Les textes sont bien souvent naïfs, généralement sur fonds d'histoires d'amour à deux balles, mais on en redemande.

Sur scène, leur performance est très énergique et rafraîchissante, grâce surtout à Kate Jackson qui a une bien mignonne façon de danser et qui a toujours un petit mot sympa ou une petite histoire à raconter entre deux chansons.
Pour découvrir ce groupe, allez donc écouter leur deux derniers très bons singles, Weekend Without Makeup et Once and Never Again, à coup sûr sur leur MySpace.

La première partie n'avait pas été déplaisante non plus avec The Sugars qui font eux aussi dans le vintage (période 50's en ce qui les concerne) et surtout The 1990s, un de mes autres coups de coeur du moment. Signés également chez Rough Trade et en provenance de Glasgow, The 1990s est un trio qui fait du bon rock'n'roll influencé par les Rolling Stones. On peut aussi trouver un peu de Franz Ferdinand, pas étonnant puisque deux de leurs membres faisaient partie du groupe Yummy Fur avec Alex Kapranos et Paul Thomson. J'avais déjà eu l'occasion de remarquer leur talent en première partie des Pipettes (comme quoi, tout se rejoint !). Leur excellent premier single, You're Supposed To Be My Friend, sortira le 20 novembre prochain.