12 juin 2008

I Have No Idea What You Are Talking About

I Have No Idea What You Are Talking About. C'est le nom de mon nouveau blog qui remplace celui-ci. Merci de mettre à jour vos favoris et vos liens !
L'adresse :
http://ihniwyata.blogspot.com/

18 mars 2008

Musiques de voyage...

Cet article est une copie d'un autre article de mon autre blog, Half A World Away.

Okkervil River

Après m'être fait volé au Pérou mon lecteur MP3 et les milliers de chansons qu'il contenait, mes choix d'écoutes niveau musical se sont bien restreint. Avec mon nouveau mini-lecteur 2 Go et quelques 200 chansons piochées et téléchargées un peu au hasard sur Internet (merci hypem.com...), j'avais cependant juste assez de chansons pour ne pas être lassé d'écouter toujours les mêmes.

Et parmi toutes ces chansons, il y en a que j'écoute bien plus que d'autres, pas forcément car ce sont les meilleures mais parce que je les découvre ou les redécouvre. Certaines chansons seront associées à mon voyage et mêmes à des lieux précis pour toujours. A chaque fois que je les réentendrai, je repenserai à cela. En fait, je pense que c'est le cas qu'on voyage ou pas. Il y a toujours des chansons qui nous font repenser à des endroits ou des moments précis, comme si la musique était un moyen de garder des souvenirs en mémoire...

Pour moi, les chansons suivantes, par ordre d'importance, me feront repenser à mon voyage autour du monde.

Okkervil River - For Real

Arcade Fire - Ocean Of Noise

Death Cab For Cutie - Soul Meets Body

Belle and Sebastian - Another Sunny Day

Islands - Volcanoes

Babyshambles - Delivery

Okkervil River - Our Life is Not a Movie or Maybe

The Strokes - Heart In A Cage

Snow Patrol - Chasing Cars

Au Revoir Simone - A Violent Yet Flammable World

Ben Kweller - Falling

REM - Half A World Away

The Coral - Put the Sun Back

Rihanna - Unbrella

Timbaland - The Way I Are

Vous l'aurez compris, j'ai un nouveau groupe chouchou (Okkervil River, d'Austin, Texas...). Je suis pas spécialement fan des deux dernières chansons de la liste mais je les ai entendu aux quatre coins du monde à chaque fois que je suis sorti donc elles resteront aussi dans ma mémoire comme associé au voyage...

12 novembre 2007

Patrick Wolf @ The Corner Hotel

>> Patrick Wolf @ The Corner Hotel, Melbourne, Australia, 11/11/2007
>> Support form Bachelorette and Mist and Sea


This review in Googlenglish !

Ca faisait longtemps, très longtemps même. Depuis le choc de Glastonbury il y a 5 mois, pas le moindre concert à se mettre sous la dent à part un Live Earth sur Copacabana à Rio de Janeiro et quelques petits groupes qui font des reprises des Guns'N'Roses dans les bars d'Amérique du Sud. Alors, en arrivant à Melbourne, quand j'ai vu que Patrick Wolf était en concert le lendemain dans une petite salle branchée dans l'Est de la ville, j'ai sauté sur l'occasion !

Première constatation : les jeunes Australiens amateurs de rock/indie/tout ca sont très stylés, au point d'égaler au moins ce que j'avais pu voir à Londres. Ou peut-être tout simplement que la moitié du public était Anglais... Mais bien évidemment aucun d'eux n'arrivait à la cheville de Patrick Wolf qui faisait son entrée sur scène avec un accoutrement des plus excentriques : un short très court, un haut tout déchiré laissant apparaitre son torse décoré avec des genres de guirlandes accrochées dans le dos, sans oublier bien sûr ses fameux cheveux rouges accompagnés pour l'occasion par un collier étoilé... Bref, tout un spectacle...
La violoniste, le contrebassiste, le batteur et l'ingénieur informaticien musicien l'accompagnant, modestement vêtus de noir, étaient pour le moins en contraste avec leur "frontman"...

Le concert fut lancé de fort belle manière avec Overture, qui est aussi la première chanson de son dernier album. Deux chansons plus tard, voulant s'assoir sur son tabouret pour jouer du synthé, Patrick Wolf se casse lamentablement la gueule par terre et semblant vexé, sort un "I'm fed up with this shit" (ou quelque chose du genre) puis sort de scène tandis que son groupe continue de jouer, assez étonné des évènements et attendant qu'il revienne, avant de quitter à son tour la scène...
On commence à s'impatienter et à se poser des questions dans le public mais l'ami Patrick reviendra finalement pour terminer son concert avec joie et bonne humeur, finissant sur le très entrainant The Magic Position et Accident & Emergency avant de remercier chaleureusement le public qui n'avait pas de quoi être déçu par 1h30 d'un très bon show !

En première partie, j'ai découvert Bachelorette, une Néo-Zélandaise seule qui fait de la musique bizarre, mélange de psychedelic et de pop, un peu à la Au Revoir Simone (mais en beaucoup moins bien), ainsi que Mist and Sea, le groupe local de la soirée, qui fait lui dans l'electro-pop et qui m'a pas vraiment enthousiasmé, la faute notamment à des chants à revoir.

15 septembre 2007

Glastonbury 2007 - Sunday

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Après JM Vincent P., laissons la plume (ou plutôt le clavier) à JM Rom pour nous raconter la dernière journée de dimanche et en conclure avec ce Glastonbury 2007...

Dimanche, dernier jour. Apres avoir attrapé le mal de boue (@Copyright Rom) la veille en errant une bonne partie de la nuit aux confins du site (comprendre aux alentours du Park), reveil pluvieux à nouveau, plus que la veille encore, à tel point que des gouttes commencent à traverser la tente, surtout de mon coté d'ailleurs :) La journée s'annonce longue, rien de très excitant niveau musique avant tard le soir. On reconnait quelques riffs du Sunshine Underground jouant pas loin de là, alors que le groupe etait annoncé en milieu d'aprem sur une autre scène, dommage...

Le temps d'aller manger un petit truc sous un préau dans une ambiance tristounette et on se dirige vers le Park Stage, de l'autre côté du site par rapport à notre campement. Rtrospectivement il semblerait que cet endroit, le Park, soit l'endroit 'IN' de Glastonbury, là où les gens se mettent à poil, meurent d'overdoses, etc... A voir donc une prochaine fois (ou pas). Le secret very secret special secret guest est connu depuis longtemps, ca sera Pete Doherty, et les rumeurs les plus folles (?) annoncent la reformation des Libertines... La scène est assez petite mais le public est nombreux pour assister à la performance. Je connais assez peu les Libertines/Babyshambles/Pete Doherty mais c'est une très bonne surprise ! Pete, avec son look de troubadour, est de bonne humeur, et il est aussi un très bon musicien, il faut tout de même assurer pour jouer seul avec une guitare devant plusieurs centaines de personnes. On aura droit a un Can't Stand Me Now très sympa, dans une ambiance "fin de festival". Pas de traces de Carl Barat par contre...


On enchaine quelques minutes apres sur la Jazz World Stage avec Beirut, de son vrai nom Zach Condon. Ce petit americain encensé par la critique, les Inrocks notamment, arrive sur scene avec quelques grammes d'alcool dans le sang! Bon esprit là-aussi, concert sympa...


Direction la Pyramid Stage ensuite (premier et dernier concert sur cette scène de notre Glasto !) pour voir/écouter/supporter les Kaiser Chiefs. Trop dur pour moi, je les hais, je préfère aller me prendre un truc à manger. A ce propos, je sais qu'on est en Angleterre mais j'ai rarement mangé de la bouffe aussi infecte de ma vie, et chère en plus, alors qu'un jambon-beurre aurait fait l'affaire, oh well...


Notre Glasto se finira donc comme prévu devant le show des Chemical Brothers sur la Other Stage, le temps que les trous du c*l de The View en terminent (comment peuvent-ils se retouver si haut sur l'affiche ??). Il recommence à pleuvoir au moment ou Tom Rowlands et Ed Simons font leur apparition sur scène dans une grosse ambiance (les vieux étant partis voir les Who sur la Pyramid Stage).


Les parapluies et les ponchos sont de sortie. Recroquevillés derrière des machines style Star Wars (comprendre avec plein de boutons lumineux clignotant qui n'ont aucune utilité j'en suis sûr), ils mettent le feu au public composé a 99% de jeunes sympas, malgré la pluie et la fatigue apres 3 jours à danser, boire, MARCHER, se défoncer (d'ailleurs alors que je me grattais le nez, rhume des foins obligeant, un type me regarde avec un petit sourire et me dit "Poppers? Poppers?"...). Le son est énorme, le show lumineux impressionnant, décidemment les gros concerts électro valent le détour. Ils enchaînent leurs plus gros tubes et terminent sur un monstrueux megamix de Chemical Beats (les souvenirs playstationniens resurgissent, pour les initiés) qui aura bien duré un quart d'heure.

La full set list :
'No Path To Follow'
'Galvanise'
'Burst Generator'
'Do It Again'
'Get Yourself High'
'Hey Boy Hey Girl'
'All Rights Reserved'
'Out Of Control'
'Don't Fight Control'
'Temptation'
'Star Guitar'
'Surface To Air'
'Under The Influence'
'Saturate'
'Believe'
'Wiard / Acid Children'
'Golden Path'
'Chemical Beats'

Difficile de faire mieux pour la cloture du festival, mais il est déjà l'heure de partir, notre bus partant tôt dans la nuit. Atmosphère sur le parking : tout le monde immobile, tête baissée, silencieux... Après une heure d'attente interminable sous des trombes d'eau, on décide de ne pas attendre notre bus et de sauter dans le premier bus pour Londres que l'on verra passer. Le temps de mettre des fringues sèches, de balancer ces put**** de bottes pleines de boue, le bus démarre et nous ramène vers London, enfin...

24 août 2007

Glastonbury 2007 - Saturday

Glastonbury : voir tous les articles.



Etant actuellement quelque part en Bolivie, je n´ai pas eu le temps de terminer mon compte-rendu sur Glastonbury 2007. Cependant, deux envoyés spéciaux pour The JM Blog étaient également présents pour vous faire revivre les deux dernières journées, j´ai nommé JM Vincent P. et JM Rom. On commence avec le premier nommé qui va vous relater la journée de samedi...


Samedi matin. Réveillés tôt. Levés tard. Des hurlements dans la tente d’à côté. La boue qui commence à s’insinuer partout dans la tente. Premier regard dehors : un monticule de cannettes de bières à gauche, nos tendres bottes pleines de boue qui nous attendent sagement, prêtes à nous bousiller les pieds encore et encore… Bref samedi. Sur le papier la journée la moins excitante musicalement parlant.


Pour une raison que j’ignore à l’heure où j’écris ces lignes il a continué à pleuvoir jusqu’à une heure assez avancée, ce qui fait que nous avons eu tout le temps de profiter d’un excellent breakfast typiquement british en regardant la pluie tomber. Inoubliable. Avec toutes ces conneries le premier groupe qu’on a vu n’est autre que Dirty Pretty Things, ou encore les sous-fifres de Barat comme les surnomme affectueusement notre ami Pete. Fidèles à eux mêmes. Pas bons pas mauvais. Mais pas spécialement bons non plus.

Direction The Other Stage ou nous entendons la fin du set des brésiliens de CSS. Suivent les Klaxons qui nous abreuvent d’un set… plutot bon et oui !!! C’était en effet bien sympathique, et le guitariste n’arrêtait pas de dire que c’était le plus beau moment de sa vie de jouer ici à Glastonbury ; il avait des lunettes de soleil pour une raison que j’ignore à l’heure où j’écris ces lignes, car il pleuvait, mais je crois bien qu’il pleurait…


Puis Doherty a débarqué pour nous jouer quelques chansons avec ses drôles de Babyshambles… même Kate Moss est venue chantonner deux trois mots avec ce brave Pete. "I’m so clever, clever and wise so fuck forever" chantait-il. Intéressant.

Les Guillemots. A une demie heure en boue. C’est assez pratique car à côté du fameux stand où ils vendent le pear cider, un cidre à 8% absolument dévastateur. Plusieurs personnes commencent à s’asperger de boue autour du stand. Inquiétant. Il n’est que 19:30.
Les Guillemots nous font un ptit concert sortant de l’ordinaire, avec notamment des danseuses brésiliennes de chaque côté de la scène. C’est pas mal, mais ça casse pas trois pattes et un canard comme on dit du côté de Biot.


C’est à ce moment là qu’on a la chance de profiter à nouveau de la divine cuisine de Glastonbury. Peut importe le stand dans lequel tu vas, tout a le même goût de toute façon. Editors. Première réaction : je savais pas qu’il y avait Interpol !! Trop cool !! Ah non merde c’est pas eux en fait. En effet c´est pas du tout eux. Ils sont pas mal certes, mais beaucoup moins bons. Le chanteur fait des drôles de gestes sur scène, il se serre très fort entre ses bras, c’est étonnant. Quelques chansons sont très bien sorties, ce qui m’a fait pensé que ces types avaient du potentiel. A l’écoute des albums, on se rend compte que ce n’est pas tout à fait faux, mais pas vrai pour autant.

Tuons la boue vers Pyramid Stage pour le dernier concert de la journée. The Killers. De la musique de tueurs. Ya un monde fou. C’est l’hystérie. Enfin voilà Brandon. Et ça commence avec un feu d’artifice… gros show à l’américaine. Et puis ils jouent tous leurs tubes : Read My Mind, Somebody Told Me, etc… Mais ce qui choque c’est à quel point ces chansons sont creuses. Rien ne s’en dégage. Aucune émotion. C’est d’autant plus dérangeant de voir à quel point ce groupe est populaire. Ca doit être ça la musique commerciale. Je me souviens de ces deux coréens hurlant à tue tête : "I’ve got soul but I’m not a soldier, I’ve got soul but I’m not a soldier"… Ils avaient atteint une sorte de transe. Fascinant.


Comme vous pouvez le constater les concerts vus aujourd’hui étaient très moyens, on va pas se le cacher. Il était de toute façon difficile de rééditer les performances de vendredi. Pour noyer notre chagrin nous sommes allés prendre deux trois Pear Cider, avant de tituber vers Last Vegnass puis The Stone Circle dans le froid, la boue et les gens habillés en lapin. Lapins pleins de boue. Tentes bondées. Lapins. Thom Yorke ?? Pills ? Boue. Rock’N’Roll.

10 juillet 2007

Glastonbury 2007 - Friday

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Plic, ploc, plic, ploc... Le bruit des gouttes de pluie nous réveille en ce vendredi, serrés comme des sardines dans notre tente au beau milieu de milliers d'autres à Glastonbury, non loin du John Peel Stage où les premières notes de musique sonnent pour un festival qui commence pour de bon. Les espérances de la veille n'auront donc pas tenu bien longtemps : la pluie avait finalement elle aussi trouvé un ticket pour Glastonbury et comptait bien rester là tout le weekend. Dur de se motiver pour sortir de notre habitation temporaire et se confronter à elle... Cependant, la journée s'annoncait exceptionnelle niveau concerts.

Entre deux averses, équipés de poches plastiques (traduction pour les nordistes : sacs plastiques) autour de nos chaussures (non, nous n'avions pas de bottes...), nous trouvions le courage de sortir pour aller jeter un coup d'oeil aux premiers concerts. De passage sur le Pyramid Stage, nous assistions au concerts des petits jeunes Ecossais de The View qu'on sentait un peu perdu sur cette scène immense. Leur premier album, sorti au début de l´année ne possédait absolument rien d´extraordinaire mais s´écoutait cependant avec un certain plaisir, possédant quelques bonnes chansons comme Same Jean. En concert c´est autre chose et les quatre gamins ont encore des progrès à faire. Cependant, comme je vais le répéter souvent, un concert en fin de matinée ou en milieu d´aprem ne s´apprécie pas comme un concert nocturne le soir.

Nous nous déplacions ensuite vers l´Other Stage (la 2e plus grande scène après la Pyramid Stage) en attendant l´arrivée de Modest Mouse. On en profitait pour voir The Cribs qui ont été plutôt bons. J´aime beaucoup leur dernier single notamment, Men´s Needs (et allez voir le clip de cette chanson aussi...).

Alors que la pluie redoublait d´intensité et que nos pauvres sacs plastiques commencaient à rendre l´âme, Modest Mouse faisait ensuite son entrée sur scène. J´ai adoré leur dernier album, "We Were Dead Before The Ship Even Sank" alors autant dire que je les attendais avec impatience. Avec un Johnny Marr (ancien guitariste des Smiths) acclamé par le public, Modest Mouse a réussi à nous faire passer un bon moment alors qu´on était trempé jusqu´à la moelle en nous réchauffant avec des titres qui font sautiller comme Float On ou Dashboard. Un bon concert mais j´aurais tout de même préféré les voir un peu plus tard dans la soirée, dans une autre ambiance...

Juste le temps de s´équiper de bottes toutes neuves qui commencaient à devenir vraiment indispensables et on arrivait pour Bright Eyes que j´étais aussi impatient de voir pour la première fois, étant un bon amateur du folk-rock de l´ami Conor Oberst. Pourtant, comme il l´a dit lui-même ("It is nice to be here again. I thought we'd never come back"), on ne pensais pas le revoir un jour à Glasto après les commentaires dérangeant qu´il avait fait il y a deux ans à propos de John Peel. Tout de blanc vêtu et accompagné d´un orchestre, Conor Oberst a puisé dans ses meilleures chansons. Encore une fois, j´ai bien aimé la prestation mais dur de s´enflammer alors qu´on est en plein milieu de l´aprem et qu´il n´y a aucune ambiance dans le public.

L´ambiance, elle allait justement monter avec Rufus Wainwright, toujours sur l´Other Stage (que l´on n´aura finalement pas quitté depuis The Cribs). Lui aussi accompagné de nombreux musiciens habillés comme lui dans un style loufoque, il nous a livré une performance énergique agrémentée de quelques surprises et avec un final grandiose. Après la superbe chanson 14th St, Rufus est revenu sur scène en peignoir et accompagné de sa soeur Martha pour nous jouer la magnifique chanson Hallelujah en duo. Ensuite il a quitté son peignoir pour dévoiler une mini-jupe et des collants, puis s´est mis du rouge à lèvres pour reprendre la chanson Get Happy de Judy Garland tel une vraie chanteuse de cabaret avec ses musiciens jouant également le jeu en faisant les danseurs. Vraiment un très bon moment ! Rufus Wainwright aura donné à sa performance un petit plus spécial festival comme on les aime !

Après Rufus, c´était le moment le plus attendu de la jounée : Arcade Fire ! Alors que la pluie avait cessé et que l´on assistait à un très beau couché de soleil, la foule arrivait en grand nombre pour acclamer les Canadiens qui avaient installé 5 ou 6 écrans sur scène pour passer des vidéos étranges. Pas de surprises : pour leur premier Glastonbury, Arcade Fire a mis tout le monde d´accord avec une set-list parfaite, une énergie débordante et tout ce qu´il faut pour faire un concert proche de la perfection. Enchaînement de Neighborhood # 3 (Power Out) et Rebellion (Lies) avant de finir sur Wake Up qui est aujourd´hui devenu un véritable hymne, tout le public reprenant la chanson en coeur. Que dire de plus à part que je crois bien qu´Arcade Fire est actuellement le meilleur groupe du monde...


Voici la set-list :
'Black Mirror'
'No Cars Go'
'Haiti'
'Neighborhood #2 (Laika)'
'Intervention'
'(Antichrist Television Blues)'
'My Body Is A Cage'
'Ocean Of Noise'
'Neighborhood # 1 (Tunnels)'
'The Well & The Lighthouse'
'Neighborhood # 3 (Power Out)'
'Rebellion (Lies)'
'Wake Up'

Après ca, on était tous assomés et pourtant les concerts n´étaient pas terminés. En ce vendredi soir, le choix était même très difficile sachant que les têtes d´affiche des différentes scène comprenaient Arctic Monkeys, Bjork, Hot Chip, Damien Rice, Damian Marley et Fatboy Slim. C´est finalement sur Bjork que notre choix s´est porté et bien que je suis loin d´être un fan de la petite Finlandaise, je dois avouer qu´avec du recul, j´ai beaucoup apprécié sa performance. Changeant plusieurs fois de costumes pendant le concert, Bjork a navigué entre son dernier album, "Volta", et les meilleures chansons de son répertoire. Mais ce que j´ai retenu, c´est la forme incroyable qu´elle possède. A plus de 40 ans, elle ne cesse de sauter et danser sur scène (d´ailleurs, à ce propos, j´ai remarqué une simititude étonnante entre sa façon de danser et celle de Lovefoxxx, la chanteuse de CSS ! La petite Brésilienne se serait-elle inspirée de la petite Finlandaise....). En plus de cela, il y a eu des effets de lumières et de lasers très réussis qui ont ajouté un petit plus non négligeable.

Même si le temps aura été exécrable, la journée aura donc été exceptionelle en matière de musique. Cependant, la nuit était loin d´être finie... Après un petit tour vers le fameux Brothers Bar et ses Pear Cider à plus de 7%, on est allé faire un tour au célèbre Stone Circle, petite coline aux limites du festival, repère des gens cools et des feux de camps. Pour décrire en quelques mots, disons que c´etait très sexe, drogue et rock´n´roll à part qu´il manquait le sexe et le rock´n´roll ;)

29 juin 2007

Around the world, around the world...

Ce blog va très prochainement tourner au ralenti. La raison est simple : je pars voyager pendant plusieurs mois et ca va donc pas être facile de le mettre à jour. Cependant, je pense que je continuerai à poster quelques articles de temps à autres pour le maintenir en vie un minimum. Ce blog, c'est peu comme un chien quand on part en vacances l'été : je vais pas pouvoir m'en occuper mais cependant je le laisse pas sur le bord de l'autoroute et il reprendra du poil de la bête à mon retour donc gardez tous vos favoris/liens !

Mon voyage, c'est tout simplement un tour du monde, le départ est prévu pour... demain et vous pouvez suivre mes aventures sur un autre blog, nommé Half A World Away, c'est par ici !

Le nom de ce blog provient d'une chanson d'un groupe dont j'ai me semble t-il jamais parlé sur London Calling : R.E.M. qui n'en reste pas moins mon groupe préféré ;)

R.E.M. - Half A World Away (mp3)