30 avril 2007

Yann Tiersen @ The Scala

>> Yann Tiersen @ The Scala, London, 29/04/2007

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En allant voir Yann Tiersen, je m'attendais à écouter les douces mélodies de poche et les valses endiablées qui peuplent ses albums, faites de notes de piano, d'accordéon et de violon. Il n'en fut rien du tout, fini l'époque du musicien multi-intrumentiste ! Pour sa tournée qui l'a vu silloner le monde (et dont Londres était la dernière date), Yann Tiersen s'est équipé de sa guitare électrique et s'est entouré d'un groupe de rock à la configuration presque classique : deux guitaristes, un bassiste, un batteur et une fille au clavier.

J'avais en effet raté un épisode et un CD/DVD, "On Tour", sorti l'an dernier, véritable témoignage live de la tournée. La mélancolie et le climat nostalgique qu'on connaissait tous ont laissé place à des guitares électriques bouillantes mais les qualités mélodiques sont toujours là. C'est du post-rock à la Mogwai ou Explosion In The Sky que nous propose désormais Yann Tiersen. Cette direction choisie a de quoi surprendre et a semble-t-il divisé ses fans. Cependant, bien que ce que j'ai pu entendre est radicalement différent de ce que j'avais l'habitude d'écouter sur ses albums, on a assisté à un très bon concert, fort d'intensité et d'émotion.

Pendant presque deux heures, Yann Tiersen nous a offert des compositions au climat fortement électrique, associant par moment les notes d'un violon énervé (le pauvre archet perdait à chaque fois un bon paquet de crins) comme sur cette chanson d'une dizaine de minutes où il finit avec un solo de violon magistral. Toujours aussi inventif, il nous avait aussi réservé quelques touches d'originalité avec notamment son guitariste qui joua une chanson avec une perceuse et une autre avec une baguette pour produire des sons inhabituels et ainsi ajouter encore un peu plus de créativité aux compositions.

Au milieu de cela, on a aussi eu droit à des moments plus calmes avec la magnifique Monochrome ou encore une valse tirée de la BO d'Amélie Poulain, cependant revue et corrigée. Pour finir, Yann Tiersen nous avait réservé deux rappels avant de saluer avec toute sa troupe une foule qui lui a réservé une grande ovation, preuve que la nouvelle direction prise par Tiersen a semble-t-il conquis son public.

Audio:
Yann Tiersen - Monochrome (mp3)

Vidéo:
Yann Tiersen - La Rade (clip)
Yann Tiersen - A Secret Place (live)

Liens: Yann Tiersen | MySpace

27 avril 2007

The Veils @ Islington Academy

>> The Veils @ Islington Academy, London, 25/04/2007
>> Support from Misty's Big Adventure, Trash Fashion and Palladium


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Après un début d'année très chargé, mon agenda concerts est assez vide en ce début de printemps. Mais le rythme va reprendre et le mois de juin s'annonce même comme exceptionnel (Glastonbury et Wireless Festival en tête). Mercredi dernier, c'était l'un de mes coups de coeur de ces derniers temps qui était à l'affiche à l'Islington Academy dans le cadre d'un mini festival nommé Outbreak 3 qui se déroulait toute la semaine dans plusieurs salles à Londres : The Veils.

Je les ai découvert au début de l'année avec leur deuxième album, "Nux Vomica", sorti fin 2006, que j'ai beaucoup apprécié. Signés chez Rough Trade, The Veils est en fait le groupe d'un seul homme, Finn Andrews, guitariste, chanteur et compositeur, qui mélange dans ses chansons folk et rock, le tout remarquablement imprégné par les notes d'un piano omniprésent qui dicte les mélodies. Né à Londres, Finn Andrews a cependant passé une bonne partie de sa jeunesse en Nouvelle Zélande où il a appris la musique. Il est ensuite revenu en Angleterre pour former son groupe et enregistrer son premier album, "The Runaway Found", en 2004. Pour "Nux Vomica", Finn, seulement 23 ans, est le seul survivant de la bande et s'est donc entouré de nouveaux membres qu'il est allé chercher en Nouvelle Zélande parmi ses anciens amis du lycée.

Avec son chapeau dont il ne se sépare jamais et son air de poète, Finn Andrews nous a livré une prestation intense, déployant toute son énergie avec sa voix touchante et envoûtante. Les meilleurs moments de "Nux Vomica" y sont tous passés, le concert se terminant sur la magnifique et très prenante Not Yet avant que le groupe revienne pour jouer un ultime titre lors d'un min-rappel. Le talent que j'avais repéré sur le disque s'est confirmé sur scène et pour vous en convaincre, je vous invite à prêter l'oreille à The Veils en écoutant les titres que je vous propose en MP3 ci-dessous.

La première partie nous a permis de découvrir deux groupes dans deux styles complètement différents. Le premier, Trash Fashion, surfe sur la vague des Klaxons avec des influences mélangeant un peu tout et n'importe quoi : disco, rock, dance, hardcore, rave, etc... Leurs chansons étaient parfois à la limite du ridicule, utilisant des samples dignes des chansons dance les plus mauvaises du début des années 90, mais leur fraîcheur et leur originalité en ont fait une prestation intéressante. Ces 5 londoniens déjantés, habillés de pyjamas fluos, de casquette grossières et de capuches, possèdent quelques bons titres et ont eu le mérite de faire monter un peu l'ambiance.

Une ambiance qui est encore montée d'un cran avec Misty's Big Adventure et leur musique festive aux influences multiples et eclectiques. Le groupe, venu de Birmingham, a mis le feu sur scène, installant une ambiance de fête joyeuse grâce notamment à un membre déguisé en costume rouge auquel étaient greffées de nombreuses mains blanches et dont le rôle était de gesticuler librement sur scène ou dans le public ! Mine de rien, Misty's Big Adventure a déjà enregistré 4 albums.

Audio:
The Veils - Not Yet
The Veils - Advice For Young Mothers To Be

Vidéo:
The Veils - Advice For Young Mothers To Be
The Veils - Lavinia
Misty's Big Adventure - Fashion Parade
Trash Fashion - It's A Rave Dave

Liens: The Veils | MySpace | Rough Trade

26 avril 2007

Pot de départ


Vous faites quoi dimanche 6 mai à 20h00 ? De passage à Paris ces deux derniers jours, j'ai bien souri à la vue de cette affiche publicitaire de Canal+ que l'on trouve à côté des affiches officielles des candidats à l’élection présidentielle. "Pot de départ", c'est un peu l'annonce de la fin d'une époque après 12 ans de Chirac... Je trouve que cette pub correspond exactement à l'image de Chirac qui avait été véhiculé par les Guignols durant ces nombreuses années : un gars sympa, un peu beauf, qui boit des bières en survetement devant les matchs de foot. Bref, moi ca m'a bien fait marrer !

En revenant en France, j'ai aussi pu comprendre à quel point le pays est mobilisé par les élections : ca ne parle que de ça ! Même les audioblogs en parlent ici et ! Et je vous l'accorde, c'est tout à fait normal. Mais vu de Londres et sans vraiment suivre l'actualité française, ici, la campagne, j'en suis complètement passé à-côté ! Ce qui ne m'empêche pas de savoir pour qui je ne vais pas voter au 2e tour...

Un pot de départ, faudra moi aussi que j'y pense. A suivre...

22 avril 2007

Vive les Libertines !


"Vive les Libertines", tel est le nom d'un dossier "Paris Musical Special" publié dans le dernier numéro du magazine NME. Sur une double page, le célèbre hébdomadaire musical anglais fait le point sur la nouvelle scène rock parisienne dont on parle tant, paraît-il. Et si le dossier porte ce nom, c'est que les journalistes ont voulu faire le parallèle entre l'influence des Libertines et l'émergence de cette nouvelle scène.

L'article commence par "Remember 2004?" puis décrit la scène rock du Royaume-Uni il y a 3 ans. A cette époque, nombreux étaient les djeuns qui, inspirés par Pete Doherty et Carl Barat, montaient leur bande avec tout l'attirail du jeune rocker sympa : jean serré, Converses au pieds et coiffure négligée. Comme chacun sait, plus qu'un style musical, le rock est aussi une attitude. Et il faut bien l'avouer, bien que les Libertines possèdent deux bons albums avec quelques titres irrésistibles, ils ont aussi et surtout eu une influence concernant l'attitude, l'ambiance ou l'habillement dans le milieu rock.


Et s'il semble que le mouvement se soit étouffé en Angleterre, selon eux, le drapeau de cette scène rock désinvolte flotte toujours dans un autre pays : la France ! Il est peut-être un peu gros de nous faire croire que les Libertines sont seuls à l'origine de ce mouvement mais il semble bien, en effet, même avec ma vision certes lointaine de Londres, que le rock vit de très bons jours à l'heure actuelle à Paris.

NME fait un point sur la musique française, où hip-hop, RnB et dance jouent les premiers rôles et constate que la contribution de la France au rock est quasi-nulle, ce qu'on leur accorde volontier. Pour illustrer cela, ils reprennent la célèbre citation de John Lennon, "French rock is as good as English wine", qui n'avait jamais été défiée jusque là. Le vin anglais étant toujours aussi mauvais, il faudrait donc comprendre que le rock français a gagné en qualité... Au passage, on trouve aussi trois portraits de Johnny Hallyday, Serge Gainsbourg et Daft Punk avec un petit commentaire qui m'a bien fait rire sur Johnny : "Despite selling 100 million albums, having hits every year since 1960 and working with The Small Faces and Jimmy Page, Johnny has never ever actually released a record worth listening to" !


Le journaliste continue avec un fait : le dernier concert des Libertines a eu lieu à Paris en décembre 2004, moment clé selon lui qui a lancé la nouvelle scène rock parisienne (il paraîtrait que les Plastiscines se seraient rencontrées et auraient décidé de former un groupe suite à ce concert...), caractérisée par de nombreux concerts gratuits dans des petits bars, le tout associé au grand laxisme français en ce qui concerne la consommation d'alcool chez les jeunes. Le premier groupe cité est The Parisians, des "potes" des Libertines soit-disant, puis viennent les noms habituels : les Naast, les Shades, The Tatianas, les Plastiscines, Second Sex. J'en connais pas la moitié et je m'étais même juré de ne jamais parler de ceux que je connais mais comme ca dépasse les frontières... (donner le sens que vous voulez à cette phrase...). En plus de l'influence des Libertines, cette scène serait née en réaction à un ras-le-bol de ce qu'on nous passe à la radio en France, toute cette soupe à laquelle on ne s'identifie pas.


Alors je me demande quoi penser de cela ? Le rock qui marche (enfin, marcher, tout est relatif tout de même...) en France, je trouve ça plutôt étonnant et plutôt cool en fait. Si on pouvait entendre plus de rock, c'est pas plus mal non ? Le problème semble-t-il, est dans la qualité des groupes mis en avant, qui plus est de manière pas forcément bonne (papa est critique rock, etc...). J'ai du mal à juger la qualité de ces groupes car je ne les ai pratiquement jamais écouté mais ce dont je suis pratiquement certain, c'est qu'il y en a certains de très mauvais et qui ne méritent pas du tout leur attention. Je pense notamment aux Naast, complètement pitoyables, autant musicalement qu'en interview (allez voir ça pour vous en convaincre), ou aux Plastiscines.

Cependant, sur tous les groupes qui sortent, j'imagine qu'il doit bien y en avoir de bons, le problème est donc du choix des groupes mis en avant par les labels. Des groupes mauvais, il y en a plein en Angleterre, donc pourquoi s'insurger d'en avoir en France aussi ? C'est en fait tout à fait normal (on n'omettra pas cependant que les français resteront toujours plus mauvais que les anglais en rock, ca doit être dans le gènes ;)).

Au final, même si mon avis est celui de quelqu'un qui ne vit pas ce mouvement de l'intérieur, je pense que cette nouvelle vague de rock français peut être une bonne chose. S'il pouvait y avoir une ambiance rock un peu à la "londonienne" à Paris (voire même en province plus tard ! enfin faut pas rêver...), ce ne ferait pas de mal. Il se pourrait d'ailleurs que je me laisse tenter par une petite expérimentation très bientôt à la Flèche d'Or (le coin du jeune rocker sympa parisien paraît-il) ce mardi avec Medi and The Medicine Show, Ask The Dust, Paco Volume, Cocosuma et Los Chicros (je connais d'ailleurs ce deux derniers qui ne rentre pas vraiment dans la bulle décrite ci-dessus).

A part ça, le NME de cette semaine est bien évidemment consacré aux retrouvailles de Pete Doherty et Carl Barat sur scène la semaine dernière lors d'un concert solo de l'ami Pete au Hackney Empire. Les deux anciens Libertines ont joué une dizaine de chansons ensemble, ce qui a déclenché une grande folie dans le public et qui doit en émouvoir un paquet parmi les fans. Les Libertines reformés ? Il n'y a pas de doute selon NME. En attendant, il reste toujours Babyshambles et Dirty Pretty Things qui ont chacun un programme chargé. Il devrait à coup sûr se passer de nouveaux trucs dans les semaines qui suivent. Affaire à suivre...

18 avril 2007

Quatre jours à Berlin


Après Stockholm en décembre dernier, suite de la découverte des villes d'Europe avec Berlin le weekend dernier. Partis aux aurores vendredi matin, nous sommes resté 4 jours dans la capitale allemande pour ce qui restera certainement l'un des plus chaud weekend d'avril. On a même bien bronzé !

Difficile cependant de vous faire un résumé détaillé puisque je me souviens de pratiquement aucun des noms imprononcables des lieux que l'on a traversé, me contentant de plus de suivre JM et JM qui organisaient les balades (mais heureusement Internet et les photos m'ont aidé à retrouver quelques trucs). A la fin du weekend, j'avais toujours du mal à compter jusqu'à 5 en allemand. Heureusement, les seules fois où j'avais besoin de me servir de cette langue, c'était pour commander des bières (grosses beer !).


En arrivant de l'aéroport (qui, pour une fois, n'est pas loin de la ville), nous avons commencé par aller voir quelques restes du mur de Berlin sur lesquels il restait de nombreux tags et illustrations colorées. On s'est ensuite orienté dans un quartier à l'Est fort sympathique et très bon marché (3 euros la pizza, oui ca fait bizarre, surtout quand on vient de Londres) avant d'aller faire un tour dans le quartier d'affaire flambant neuf (Postdamer Platz), vitrine futuriste de l'Allemagne réunifiée.


Après ça, on s'est dirigé la porte de Bradebourg en passant par le Mémorial de la Shoah, grande place où sont disposées 2711 stèles en béton plus ou moins hautes à travers lesquelles on circule librement (par contre, on a pas le droit d'essayer de monter sur les plus hautes, on a essayé...).


La porte de Bradebourg ouvre majestueusement l'avenue Unter den Linden dans laquelle on peut trouver une immense oeuvre d'art sublime de l'Américain Frank Gehry (créateur du musée Guggenheim à Bilbao) dans la banque DG Bank. On est ensuite passé par l'une des attractions les plus courues de la ville avec le Reichstag, entièrement rénové par Norman Foster (l'architecte du viaduc de Millau), qui a surmonté le siège du Parlement allemand d'une coupole de verre à laquelle on accède par une rampe en spirale. Et en haut, la vue est magnifique. L'un de mes endroits préférés du weekend.

Bon, je suis parti pour écrire une dizaine de page alors que je comptais faire un petit résumé du weekend. De plus, je sens que toi, lecteur, tu commences à te faire chier à lire ce texte qui ressemble à un guide touristique Michelin.

Donc résumons la suite en bref (et en oubliant la moitié) :

  • passage au centre-ville dans le quartier de Mitte où on déniche un coin cool bien crade et une exposition d'art digne des émission Tracks sur Arte.
  • soirée au Knaack où on a fini la soirée à chanter en Karaoké Girls And Boys de Blur.
  • passage au célèbre Curry 36 pour tester le curry-wurst, genre de saucisse au curry.
  • passage sur les bords du fleuve où il fait bon prendre le soleil sur les plages aménagées tout proche des diverses oeuvres architecturales modernes.
  • arrêt au Checkpoint Charlie, reconstitution du seul point de passage (avec la gare de Friedrichstrasse) entre les deux parties de Berlin (vraiment rien d'exceptionnel à voir)
  • passage devant le bar 25 et le Yaam, deux bars/afters entre les restes du mur de berlin et le fleuve avec plage de sable et gros son. Nous : "A quelle heure vous fermez". Le videur : "demain soir". Nous : "Ah ok".
  • soirée au Postbahnhof, grosse boîte de Berlin remplie de "jeunes sympas" dans une ancienne usine.
  • passage dans le quartier "alternatif" de Kreuzberg (nom d'une chanson du dernier album de Bloc Party au passage).
  • Visite de la Zitadelle, grand lieu INCONTOURNABLE de Berlin. Non je déconne, c'est tout pourri et on a fait 1h de métro aller-retour pour voir ça.
  • Soirée dans un club électro à l'entrée bien cachée un dimanche soir.
  • Visites de quartiers du centre, excursion dans des rues sans intérêt (merci JM pour ce détour) puis sieste dans un bien joli parc.
  • Et pour finir, on a bien failli rester un jour de plus car on a du arriver pas plus de 2 min avant la fin de l'enregistrement à l'aéroport !
Bien sur je n'ai pas détaillé les pauses bouffe et bières qui ont occupé la majeure partie de notre séjour.


Au final, un séjour très complet pendant lequel on aura vu beaucoup de trucs, beaucoup marché et pas beaucoup dormi. Depuis la chute du mur de Berlin, la ville ne cesse de se transformer et de laisser place à de nombreux batiments sur lesques les architectes se sont bien défoulés. On ressent cependant toujours cette grosse influence de l'Est et la ville manque forcément de charme. C'est là qu'on s'apercoit que Paris et Rome sont certainement les plus belles villes du monde. Berlin, c'est bien, mais pas top ;)


Dans les rues, l'ambiance est calme et il y a peu de monde, c'est vraiment étonnant, surtout en venant de Londres où ca grouille partout. C'est du coup bien plus reposant et assez tranquille. Les Allemands sont eux aussi plus calmes. J'ai maintenant l'habitude de voir des gens bourrés partout en soirées, mais à Berlin c'est pas trop le cas apparemment. Les djeuns se lâchent un peu moins on dirait.

Pour finir, je remercie mes compagnons d'aventure pour avoir passé un très bon weekend et on s'excuse auprès du pauvre Italien qui partageait notre chambre pour l'avoir révéillé à chaque fois en pleine nuit ;)

12 avril 2007

You Know You're From London When...


En me baladant sur Internet durant mes heures perdues au boulot ces derniers temps, je suis tombé sur un blog qui donnait une liste d'éléments caractérisant le londonien. J'ai alors cherché un peu plus loin et j'ai rassemblé les différents points que j'ai pu trouver. Les voici...

You Know You're From London When...

1. You say "the City" and expect everyone to know which one.

2. You have never been to The Tower of London or Madame Tussaud's but love Brighton.

3. You can get into a four-hour argument about how to get from Shepherd's Bush to Elephant & Castle at 3:30 on the Friday before a long weekend, but can't find Dorset on a map.

4. Hookers and the homeless are invisible.

5. You step over people who collapse on the Tube.

6. You believe that being able to swear at people in their own language makes you multilingual.

7. You've considered stabbing someone.

8. Your door has more than three locks.

9. You consider eye contact an act of overt aggression.

10. You call an 8' x 10' plot of patchy grass a garden.

11. You consider Kent the "countryside".

12. You think Hyde Park is "nature".

13. You're paying £1,200 a month for a studio the size of a walk-in wardrobe and you think it's a "bargain".

14. Shopping in suburban supermarkets and shopping malls gives you a severe attack of agoraphobia.

15. You pay more each month to park your car than most people in the UK pay in rent.

16. You pay £3 without blinking for a beer that cost the bar 28p.

17. You actually take fashion seriously.

18. You have 27 different take-away menus next to your telephone.

19. The UK west of Heathrow is still theoretical to you.

20. You're suspicious of strangers who are actually nice to you.

21. Your idea of personal space is no one actually physically standing on you.

22. £50 worth of groceries fit in one plastic bag.

23. You have a minimum of five "worst cab ride ever" stories.

24. You don't hear sirens anymore.

25. You've mentally blocked out all thoughts of the city's air / water quality and what it's doing to your insides.

26. You live in a building with a larger population than most towns.

27. Your cleaner is Portugese, your grocer is Somali, your butcher is Halal, your deli man is Israeli, your landlord is Italian, your laundry guy is Philippino, your bartender is Australian, your favourite diner owner is Greek, the watch seller on your corner is Senegalese, your last cabbie was African, your newsagent is Indian and your local English chippie owner is Turkish.

28. You wouldn't want to live anywhere else until you get married.

29. You roll your eyes and say 'tsk' at the news that someone has thrown themselves under a tube / train.

30. Your day is ruined if you don't get a copy of Metro on the way to work.

31. Your favourite movie has Hugh Grant in it.

32. You know where Karl Marx is buried.

33. You haven't seen more than twelve stars in the night sky since you went camping as a kid.

34. You own hiking boots and a 4WD vehicle, neither of which have ever touched dirt.

35. You haven't heard the sound of true absolute silence since 1977, and when you did, it terrified you.

36. You say 'mate' constantly

37. Anyone not from London is a 'wanker'

38. Somebody speaks to you on the tube and you freak out thinking they are a stalker.

39. You talk in postcodes. "God, it was really warm round SW1 the other day"

40. Being truly alone makes you nervous.

41. You haven't cooked a meal since helping mum last Christmas with the turkey.

42. Anyone from outside London and north of the Watford Gap is a 'Northern Wanker'

43. You have no idea where the North is.

44. You actually get these jokes and pass them on to other friends from London.

Certes, il y a pas mal de points qui sont aussi valables pour d'autres capitales mais il faut bien avouer que certains sont tellements vrais et marrants ! Il y a du boulot avant que je sois un vrai londonien cependant car je ne réponds qu'à 5 ou 6 critères...

10 avril 2007

XFM Big Night Out @ Brixton Academy

>> XFM Big Night Out @ Brixton Academy, London, 05/04/2007
>> New Young Pony Club, The Rumble Strips, The Enemy


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En ce jeudi, il était au départ prévu d'aller au festival indoor Insomniac's Ball 3 dont j'avais fais les deux premières éditions. Annulé à la dernière minute par les organisateurs, il a fallu trouver une solution de repli pour s'occuper en cette veille de long weekend de quatre jours (en Angleterre, le vendredi et le lundi sont ferriés). Notre choix s'est porté sur la soirée Big Night Out organisée par la radio XFM (radio des djeuns anglais, un peu l'équivalent de NRJ à part qu'ils ne passent pratiquement que de l'Indie Rock...) à la Brixton Academy. Au programme trois concerts (The Rumble Strips (en photo), New Young Pony Club, The Enemy), une soirée animée par de nombreux DJs et la pinte de Carling à £2.25.

Arrivé pendant la performance de The Rumble Strips, on a ensuite vu The Enemy en attendant New Young Pony Club qui en tant que tête d'affiche (enfin c'est ce que je pensais), étaient censés passer en dernier. Eh bien ce fut raté car ils étaient en fait passé en premier, faudra m'expliquer pourquoi... On a donc dû se contenter des prestations moyennes des deux autres groupes qui restent pour moi deux groupes anglais parmi d'autres (just another english rock band...) même s'il y avait un léger mieux pour The Rumble Strips.

Mais bon, on était pas vraiment venu que pour les concerts et on a bien profité de la soirée qui a suivi aux rythmes des grands classiques rock de ces dernières années. Ca peut paraître un peu fou quand on habite en France (surtout en province) mais les clubs indie/rock sont monnaie courante en Angleterre, ils vont même jusqu'à passer du Arcade Fire ! Après ça, on se dit que c'est quand même parfois triste de sortir en France pour danser sur du Diam's...

05 avril 2007

Noel Gallagher + The Coral @ Royal Albert Hall

>> Noel Gallagher @ Royal Albert Hall, London, 27/03/2007
>> Support from The Coral and Shack


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Pendant toute la semaine dernière, l'association Teenage Cancer Trust organisait comme chaque année depuis 5 ans une série de concerts dans la prestigieuse salle du Royal Albert Hall, dans le quartier chic de Kensington. Coldplay, Franz Ferdinand, The Cure ou encore Eric Clapton avaient déjà répondu présent les années précédentes. La line-up de cette année proposait comme têtes d'affiche Noel Gallagher, Kasabian, Kaiser Chiefs et The Who. Rien d'extrèmement excitant à première vue.

Cependant, je suis de ceux qui ont grandi avec et adoré Oasis dans leur adolescence donc aller voir Noel Gallagher ne me déplaisait pas plus que ca. Quoi qu'on puisse dire aujourd'hui, Oasis a fait deux premiers grands albums qui resteront dans l'histoire. Même si le groupe semble mort depuis longtemps pour le "grand public" français, Oasis est une véritable institution en Angleterre, il suffisait de voir à la vitesse à laquelle sont partis les tickets pour comprendre (c'est à dire quelques minutes).

Liam Gallagher n'étant apparemment pas très chaud pour participer au concert, c'est donc qu'une moitié d'Oasis qu'on avait avec Noel accompagné par Gem Archer pour un show semi-acoustique. Noel Gallagher a d'ailleurs donné une explication assez marrante pour expliquer l'absence de Liam :

"I did ask Liam if he'd come down tonight, but he used the words 'fuck' and 'charity' in the same sentence."
En l'absence de Liam, c'est donc Noel Gallagher, habituellement guitariste (mais compositeur principal d'Oasis), qui était au chant (et c'est pas vraiment une bonne nouvelle !). Il en était cependant pas à son premier essai puisqu'il avait déjà fait quelques shows solo ces derniers temps dont un à Moscou quatre jours auparavant.


Mais ce qui m'a décidé à aller au concert, c'était la présence de The Coral dans la line-up de la soirée. De retour dans l'actualité musicale en prévision de la sortie de leur nouvel album, la bande de Liverpool est l'un de mes groupes préférés de ces cinq dernières années.

La soirée a commencé avec une performance du groupe Shack loin d'être désagréable qui nous a proposé des chansons pop mélodiques avec des guitares très présentes. The Coral ont ensuite enchaîné avec une setlist digne d'un best of avec des chansons comme Dreaming Of You, In The Morning, Liezah ou Pass It On. Ils ont ajouté à cela deux nouvelles chansons inédites, Who's Going To Find Me et Put The Sun Back, qui apparaîtront sur leur prochain album, et ont fini sur une reprise de Bye Bye Love de The Everly Brothers. J'espère revoir The Coral dans une vraie salle de concert où on ne sera pas assis mais j'ai tout de même beaucoup aimé leur prestation, c'est vraiment un groupe très talentueux.

Après The Coral, c'était donc au tour de Noel Gallagher de prendre place pour célébrer les grands classiques du catalogue d'Oasis et nous offrir quelques reprises. Pas vraiment étonnant venant de lui, il joua pratiquement la même setlist que la veille...
Il lanca le concert avec (It's Good) To Be Free puis on eut en effet droit à un best of du répertoire d'Oasis (Cast No Shadow, Wonderwall, etc...). Le meilleur moment, largement, restera sur Don't Look Back In Anger que toute la salle a chaleureusement repris en coeur et c'était beau à voir. Un vrai hymne ici. A noter que Paul Weller (ancien leader du groupe The Jam et qui fait aujourd'hui une carrière solo) est venu rejoindre Noel pour deux chansons : The Butterfly Collector de The Jam et une superbe reprise de All You Need Is Love des Beatles.

Noel Gallagher, accompagné de 6 violonistes et 2 violoncellistes, nous offrira par la suite une autre reprise de There Is A Light That Never Goes Out de The Smiths. Petite déception cependant puisque contrairement à la veille où il avait fini sur Strawberry Fields Forever, il ne nous refera pas une deuxième reprise des Beatles...


Au final, la soirée a donc été au-dessus de mes espérances avec trois très bonnes prestations et un public très bon-enfant qui ont donné aux concerts une très bonne ambiance comme il est rare d'en trouver. Un petit mot également sur le Royal Albert Hall, habituellement réservé à l'opéra et aux concerts classique, qui est vraiment une salle magnifique, certainement la plus belle de Londres.

La setlist :

'(It's Good) To Be Free'
'Talk Tonight'
'Fade Away'
'Cast No Shadow'
'Half The World Away'
'The Importance Of Being Idle'
'The Butterfly Collector' (The Jam cover)
'All You Need Is Love' (The Beatles cover)
'Don't Go Away'
'Listen Up'
'Sad Song'
'Wonderwall'
'Slide Away'
'There Is A Light That Never Goes Out' (The Smiths cover)
'Don't Look Back in Anger'
'Married With Children'

02 avril 2007

Road to Glastonbury


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L'été approche et l'heure des premiers festivals aussi. En Angleterre plus qu'ailleurs, les festivals sont une vraie tradition. Parmi les nombreux festivals qui existent, il y en a cependant un qui a une saveur particulière, une histoire, une reconnaissance mondiale. Son nom, tout comme sa scène principale en forme de pyramide, est mythique : Glastonbury. Si on se rend sur le site web officiel, la première phrase qui présente le festival est "It's the largest greenfield music and performing arts festival in the world", de quoi mettre tout le monde d'accord.

Après une pause en 2006 (le festival fait un break tous les 5 ans), Glastonbury est donc de retour cette année et je serai de la partie ! Créé en 1970 par Micheal Eavis, le festival se déroule dans l'Ouest de l'Angleterre sur une zone de 3.6 km² où sont attendus plus de 140 000 personnes pour à peu près 400 performances live, auxquelles il faut ajouter d'autres performances artistiques de danse, théatre, comédie ou encore cirque. Bref, une grande fête pendant 3 jours qui se déroulera du 22 au 24 juin 2007.

Peut-être que ca vous donne envie de venir ? Eh bien attendez l'année prochaine alors ! C'est en effet plus possible de prétendre à des tickets. Pour lutter contre la revente, les organisateurs avaient cette année prévu un système qui semble infaillible. Pour prétendre à un ticket, il fallait en effet s'inscrire sur le site durant le mois de février avec photo, nom, prénom et adresse et seules les personnes inscrites pouvaient ensuite acheter des tickets (et ces personnes ne pouvaient en acheter que jusqu'à 4, uniquement pour des personnes elles aussi enregistrées). Résultat : 400 000 inscrits pour 150 000 places...

C'est grand, très grand...

Hier, dimanche 1er avril, c'était le grand jour pour l'achat des tickets. Et autant dire qu'il était préférable d'être sur son PC connecté à Internet dès l'ouverture de la vente, à 9h du matin. Après une nuit de samedi beaucoup trop courte et beaucoup trop arrosée, ca n'a pas été facile... J'étais cependant bien là, prêt à acheter mes tickets avec 7 ou 8 fenêtres ouvertes sur le seul site d'achat que je rafraîchissais en permanence. Pour assurer le coup a fond, mes deux compères étaient eux-aussi connectés en cas de pépin.

9h. Le site est complètement inaccessible, ce n'est pas vraiment une surprise... 9h30, toujours pareil, ca commence à devenir inquiétant... 10h, 10h30, 11h, toujours pas... rien, pas la moindre fenêtre n'a réussi à charger la page une seule fois tandis que je lutte comme je peux pour ne pas m'endormir. Je sais bien qu'on est le premier avril mais pour l'instant c'est pas super marrant. Puis enfin, vers 11h15, j'arrive à charger la page ! Et là, que vois-je : "If you are looking to purchase ADULT (aged 16+) / CHILD (aged 13 - 15) festival tickets - SOLD OUT". Oui, déjà, je me demande bien comment les gens ont eu des tickets... Ma déception ne dure cependant que quelques secondes puisque juste au-dessous je vois qu'il reste encore des tickets avec "Coach Package". Je m'empresse d'en prendre, ouf, c'est bon ! Quelques minutes plus tard, il n'y avait plus rien du tout... Il aura encore fallu attendre jusqu'à ce midi pour recevoir l'email de confirmation de la commande qui confirme donc que je serai à Glasto en juin ! Yeah !

Pour ceux qui n'ont pas eu de réussite, il y aura une deuxième chance le 22 avril apparemment pour racheter les billets des commandes qui ont échoué hier.

C'est encore plus marrant quand il pleut ! (ou pas)

La line-up officielle n'a pas encore été révélée (elle ne le sera que début juin), cependant, on sait presque avec certitude que de nombreux groupes viendront. Les headliners cités pour le moment sont The Who, The Killers et Arctic Monkeys, ce qui fait assez pitié et qui correspond pour moi à un seul headliner potable mais il est bien évident que de gros morceaux vont venir s'ajouter dans les rangs. On imagine que les groupes qui se sont reformés il y a peu (Smashing Pumpkins, Rage Against The Machine, Police, etc...) risquent d'être de la partie tandis que je rêve d'y voir R.E.M. qui prépare un nouvel album (et qui, au passage, fera 5 dates de suite à Dublin cet été pour tester les nouvelles chansons avant d'enregistrer l'album).

The Glastonbury line-up so far:

Adjagas, Amy Winehouse, Annuals, Arcade Fire, Arctic Monkeys, Babyshambles, Beirut, Billy Bragg, Bjork, Bloc Party, Bright Eyes, Chas N Dave, Chemical Brothers, Chumbawamba, Corinne Bailey Rae, Credence Clearwater Revival (John Fogerty), CSS, Cud, Damian Marley, Damien Rice, Dirty Pretty Things, Dr Meaker (unsigned bands contest: Dance winner), Editors, Enter Shirkari, Fatboy Slim, Feluka (unsigned bands contest: Jazz World winner), Fionn Regan, Ghost Cat, Glastonbury Town Band, Hot Chip, Jamie T, Joss Stone, Kasabian, Kaiser Chiefs, Klaxons, Kubichek!, Larrikin Love, Lily Allen, Liz Green (unsigned bands contest: Acoustic Stage and overall winner), Madness, Manic Street Preachers, Mark Lanegan, Mika, Paul Weller, Pete Doherty (solo), Seth Lakeman, Shirley Bassey, Smokey Robinson, Steve Earle, Super Furry Animals, The Earlies, The Epstein (unsigned bands contest: Acoustic Stage runner up), The Good, The Bad And The Queen, The Grim Northern Social (unsigned bands contest: John Peel Stage winner), The Fratellis, The Killers, The Kooks, The New Pornographers, The Rakes, The Rumble Strips, The Stooges, The Twang, The View, The Waterboys, The Who, The Wurzels, The Young Knives, Three Daft Monkeys, Tunng.