>> Klaxons + CSS + The Sunshine Underground + New Young Pony Club @ Hammersmith Palais, London, 22/02/2006
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Nous ne sommes qu'à la fin du mois de février mais il semble bien que j'ai déjà assisté à l'un des tout meilleurs concerts de l'année. En tout cas, cela va être dur de faire mieux. Il faut dire que la line-up de la soirée avait de bons arguments pour que l'on soit optimiste :
Klaxons,
CSS,
The Sunshine Underground et
New Young Pony Club... soit quatre groupes qui ont émergé en 2006 pour notre plus grand plaisir.
Cette date était la dernière d'une tournée
NME Indie Rave Tour (c'est
NME qui s'efforce à donner cette étiquette Rave...) pendant laquelle les quatre groupes ont mis le feu aux quatre coins du Royaume Uni. Dernière date donc bonne occasion de mettre encore plus le feu dans l'enceinte du
Hammersmith Palais (club qui accueille le fameux
School Disco), salle qui va malheureusement prochainement fermer (et être détruite) après avoir vu jouer des groupes comme les Rolling Stones, Sex Pistols, The Clash ou encore U2.
C'est New Young Pony Club qui a lancé la soirée et qui a eu le mérite de faire monter l'ambiance dès les premières minutes dans un public aux couleurs fluos et aux colliers/bracelets lumineux tout aussi fluos. L'ambiance et l'excitation étaient déjà montées bien haut alors qu'il n'était même pas 19h30. Du jamais vu pour une première partie (qui n'en était pas vraiment une en fait) !
Je ne connaissais que de nom ce groupe plus féminin que masculin (3 filles / 2 mecs) et je n'ai pas été déçu. Emmenés par
Tahita Bulmer (payes ton prénom...) qui était pour l'occasion accoutrée d'une sorte de pyjama fuchsia, NYPC font une electro-pop dansante de la même trempe que CSS. Leur premier album devrait sortir courant 2007.
La suite m'était beaucoup moins inconnue avec The Sunshine Underground. J'avais découvert ce groupe lors d'un
mini concert au
Lock Tavern l'été dernier puis l'avais
revu au festival
Insomniacs Ball 2. Leur premier album, sorti en fin d'année dernière, fait également parti de mes favoris parmi les albums anglais sortis en 2006. Le quatuor de Leeds possède quelques titres ravageurs et diablement efficaces en live tels que
Put You In Your Place ou
Commercial Breakdown. Comme lors des deux fois précédentes, leur prestation a été impeccable.
Arrivés sur scène avec de grandes capes sur leurs têtes, CSS ont pris le relai en débutant par une interprétation de leur chanson
CSS Suxxx jouée sur la musique de
No Limit de
2 Unlimited ! Les Brésiliens ont réussi à faire monter l'ambiance encore d'un cran, ce qui signifie que c'était une pure folie ! Ils ont joué tous les meilleurs titres de leur excellent album dont
Lets Make Love And Listen To Death From Above, meilleur moment du concert.
On pensait que l'ambiance avait déjà atteint son maximum et qu'elle ne pouvait monter encore d'un cran mais c'était sous-estimer les Klaxons qui dès leur premier titre,
The Bouncer (présent sur leur EP "Xan Valleys"), font sauter toute la foule sans exception qui reprend en même temps les paroles : "
Your name's not down you're not coming in. Not tonight, no not tonight". Ca repart ensuite direct avec
Atlantis To Interzone puis la plupart des titres de leur premier album, "Myths of the Near Future", vont y passer. Leur performance finira par un bris de guitares assez violent.
C'était pas fini pour autant puisque pour le rappel, les quatre groupes sont revenus sur scène pour faire la fête (photo du haut), commencant avec
Put You In Your Place (de The Sunshine Underground) puis
It's Not Over (des Klaxons). Au milieu de ce joyeux bordel,
Lovefoxxx (chanteuse de CSS) tenta également sa petite reprise de
Hey Jude tandis que ses copines balancaient les morceaux de guitares restants des Klaxons dans le public et que je m'essayais au crowd-surfing.
Bref, une soirée avec une ambiance déjantée comme j'en avais jamais vu avant assurée par quatre groupes survoltés qui donnent tout leur potentiel sur scène.
La soirée a aussi été l'occasion de voir la confirmation de la naissance d'une "génération Klaxons" à Londres, faite de fête, de fluo et de musique qui donne envie de bouger. Place à la "Rave Revolution" comme dirait NME ! (même si ce terme ne correpond pas vraiment à la musique...)