15 février 2007

The Decemberists @ Shepherd's Bush Empire

>> The Decemberists @ Shepherd's Bush Empire, London, 08/02/2007
>> Support from Lavender Diamond


Après un premier concert il y a un peu plus d'un an qui restera parmi l'un de mes meilleurs souvenirs live, puis un second au printemps dernier certes bon mais pas au même niveau, je retrouvais pour la troisième fois The Decemberists, la salle étant cette fois le Shepherd's Bush Empire à Londres. Entre temps, le quintet américain a sorti un quatrième album, "The Crane Wife", le premier sur une major (Capitol), qui lui a permis de se faire un peu plus connaître. Ils n'ont pas pour autant perdu de leur créativité puisque cet album a été l'un de mes préférés de l'année écoulée.

Le concert démarre avec la première chanson de leur album, puis la deuxième, The Island, et ses 10 minutes de bonheur. On se dit alors qu'ils sont partis pour nous jouer tout l'album dans l'ordre mais cela ne sera pas le cas puisqu'ils enchaînent avec Billy Liar de leur second album. Le concert se poursuit ensuite avec une alternance de chansons des deux derniers albums. On retiendra notamment le beau duo Yankee Bayonet (I Will Be Home Then), O Valencia ou encore l'excellent 16 Military Wives.

Mais un concert des Decemberists, c'est bien plus qu'un enchaînement de chansons, c'est une plongée dans un univers folk théatral dans lequel Colin Meloy, le leader et chanteur du groupe, n'a pas d'équivalent pour communiquer avec le public et le faire participer à la fête. Entre ses nombreuses blagues, ses discours et les chorégraphies qu'il nous a apprises, on n'a pas eu le temps de s'ennuyer une seule seconde pendant le concert.

Pour leur rappel, The Decemberists seront rejoint par deux invités qui l'un après l'autre les accompagneront sur une chanson. Les deux m'étaient inconnus mais après une petite recherche sur internet, il s'agissait de Robyn Hitchcock (singer-songwriter folk qui a fait un paquet d'albums) pour le premier et de Mike Scott (leader de The Waterboys) pour le second.

Enfin, le concert finira sur une reconstitution de la Guerre de Sécession pendant laquelle la moitié des membres de la bande sont venus jouer au milieu de la foule.

La première partie était assurée par Lavender Diamond, groupe composé d'une jeune chanteuse entourée de trois gars qui ont au moins la cinquantaine. La musique était belle mais le son était malheureusement trop faible pour bien entendre la douce et belle voix de la chanteuse. Je trouve que c'est de toute façon le genre de truc assez chiant à écouter en concert, surement plus sympa en CD le soir à côté de la cheminée pour s'endormir. Le genre de truc qui pourrait plaire aux amateurs de Joanna Newsom.

Lien: ma review de The Decemberists - The Crane Wife sur IndiePopRock.net

2 commentaires:

Anonyme a dit…

hello,

je viens de les voir à paris à la maroquinerie.... pas mal du tout, mais le petit collin aime pas trop parler au public, ce qui était dommage....

david

Vince a dit…

Bizarre ca parce que justement en général, il faut le faire arreter tellement il parle !! C'est peut etre parce que le public comprend rien à ce qu'il dit donc il prefere pas parler ;) En fait je pense pas puisque quand je les avais vu à Paris, il aimait bien discuter aussi.

J'espère que t'as aimé quand même car ils sont qd meme tres fort en concert.