Dirty Pretty Things @ Proud Gallery, Camden
>> Dirty Pretty Things @ Proud Gallery, Camden, London, 29/09/2006
On pourra dire ce qu'on veut mais lire les news de NME ca peut servir. Hier aprem, lors d'une de mes multiples pause internet (quand au bout de 30 minutes de travail continu je trouve qu'il est temps de prendre une pause), je me baladais sur le site du NME et un petit concert surprise de dernière minute de Dirty Pretty Things était annoncé. Le truc se déroulait à la Proud Gallery de Camden, une gallerie de photos généralement en rapport avec l'histoire du rock qui se trouve en plein milieu des petits commerce de Camden, juste au dessus des multiples petits trucs pour bouffer chinois/thai/etc pour ceux qui connaissent. Voilà un programme tout fait pour la soirée !
Prévoyant (l'ouverture des portes était prévue à 19h), on se pointe vers 18h15 pour être sûr de pouvoir rentrer. La Proud Gallery n'est pas seulement une gallerie mais possède également un bar avec une terrasse excellente avec des genre de matelas pour s'allonger et avec des chaises sur lequelles sont imprimées des photos de légendes du rock. La scène est installée dans une salle d'exposition et c'est plus qu'intime puisque ca ne doit pas faire plus de 10 mètres sur 10 ! Ca va être bon...
Après quelques verres et une première partie assurée par un petit groupe dont j'ai mal compris le nom (Noods ou un truc du genre), arrive donc Dirty Pretty Things... Pour ceux qui sont pas au courant, Dirty Pretty Things est le nouveau groupe de Carl Barat, ancien co-leader des Libertines avec l'ami Doherty. Autour de lui, on retrouve l'ex-batteur des Libertines, Gary Powell, ainsi que Didz Hammond, l'ex-bassiste de Cooper Temple Clause, mais aussi Anthony Rossomando qui avait déjà joué aux côtés de Carl Barat lors de la tournée européenne des Libertines en remplacement de Pete Doherty.
Dès les premiers instants de la première chanson, c'est de la folie pure. La salle est remplie à rabord, on est serré au maximum et les 3 pauvres vigils ont trop de mal à nous contenir. Les mouvements de foule nous font tomber à droite puis à gauche, les amplis sur le bord ont failli se casser la gueule plusieurs fois et les vigils doivent tenir les micros des chanteurs pour pas qu'ils tombent. Au bout de deux chansons, devant l'excitation du public, le gérant de la salle, un peu furieux, intervient pour nous demander de nous calmer et parce qu'il voit bien que les 3 vigils n'arriveront pas à contenir la foule si ca continue. Après une dizaine de minutes, le concert reprend. Ca s'est un peu calmé mais c'est quand même toujours du grand n'importe quoi et c'est ça qui est bon ! La salle est vraiment minuscule et on a vraiment l'impression qu'ils jouent dans notre salon.
Le concert n'aura duré que 6 ou 7 chansons mais que ce fut bon, c'est pour les moments comme ça que j'aime Londres ! Mais c'est pas fini, une petite surprise nous attend... Liam Gallagher, le chanteur d'Oasis, descend les escaliers pour venir sur scène. Dans le même temps, le DJ met Supersonic que tout le public reprend en criant comme des fous. Et c'est là qu'on s'apercoit qu'Oasis est une légende vivante en Angleterre. Non autorisé à jouer par l'organisation qui a trop les boules des problèmes qu'il pourrait y avoir, Liam reste là sur scène avec les Dirty Pretty Things. Il fait sa star, profite que tout le monde gueule son nom, tape un peu sur la batterie puis se casse. Une vrai star, et il a bien aimé bien profiter de la situation...
S'en suit un genre de bordel : la scène commence à être envahie et une baston est évitée d'un rien entre les vigils et quelques gars bourrés.
En bref, une vrai soirée Rock'n'Roll, vraiment mémorable. Vive le n'importe quoi, vive Camden, vive la tartiflette, vive le rock !
Update : ce lundi, le concert a fait la une du NME avec un article qui décrit les évènements. S'ils ne l'avaient pas coupée, je serais même sur la photo !